Après la grève de deux jours menée par l’intersyndicale de l’éducation les 10 et 11 février derniers, c’est au tour du conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest-Elargi) de passer à l’action. Ce syndicat refuse de faire marche arrière. En effet, cette entité syndicale, qui a décidé de faire cavalier seul, maintient son mot d’ordre d’une grève d’une journée renouvelable à partir de demain, laquelle touchera les trois paliers confondus (primaire, moyen et secondaire). Il faut dire que la réunion tenue entre le ministère de l’Education nationale et ce syndicat mercredi passé n’a pas dissuadé le Cnapest-Elargi de renoncer à son mouvement de grève qui aura lieu à partir de demain. Joint par téléphone, le chargé de communication et de l’information au sein du Cnapest-Elargi nous a signifié : « cette réunion ne nous a apporté rien du concret ». Ce syndicaliste a expliqué que « cette action de contestation intervient pour dénoncer le fait que le ministère de l’Education nationale n’a pas honoré ses engagements quant à la satisfaction des revendications du syndicat ». Pour rappel, ce mouvement de protestation a été décidé en marge du conseil national de ce syndicat qui a eu lieu les 30 et 31 décembre dernier. Le Cnapest-Elargi, faut-il le rappeler, réclame la révision du dysfonctionnement contenu dans le statut particulier 08/315 des travailleurs de l’éducation nationale. Il réclame également le droit à la promotion, qui doit être systématique aux nouveaux grades et la promotion aux postes d’enseignant principal et d’enseignant formateur. C’est-à-dire « l’intégration, sans distinction, aux grades de base, et ce, en instituant la catégorie 11 pour les enseignants du primaire et la catégorie12 pour les enseignants du moyen, tout en définissant le mécanisme permettant le passage des grades de base aux grades supérieurs (principal et formateur) créés par le nouveau statut particulier ». Par ailleurs, le Cnapest-Elargi revendique « l’alternance du régime des mutations du Sud vers le Nord et les œuvres sociales, la revalorisation des heures supplémentaires par la révision des textes en vigueur, l’application des textes régissant la médecine du travail, l’octroi d’un quota de logements pour les enseignants du secteur de l’éducation nationale, la retraite après 25 années de service effectif ».
L. O. Challal