L’hôtel Djurdjura aménagé en auberge

Partager

Faute d’un hôtel touristique, Ain El Hammam aura bientôt, une structure hôtelière dédiée à la jeunesse. Après des travaux qu’on croyait infinis, l’auberge du Djurdjura, telle est son appellation, ne tardera, finalement, pas à ouvrir ses portes au public. L’inauguration de la structure serait même prévue pour le printemps prochain, nous fait savoir un cadre de la DJS (Direction de la Jeunesse et des Sports de la wilaya de Tizi-Ouzou), qui se charge de la gestion de ce genre d’établissements. Les travaux d’aménagement, nous rapporte-t-on, sont terminés. Cet ancien hôtel, appelé « hôtel du Djurdjura » qui était considéré comme l’un des meilleurs de sa catégorie, classés « trois étoiles », avait fini par s’essouffler et mettre la clé sous le paillasson, après de « bons et loyaux services » qui allaient durer plusieurs décennies. Il y a quelques années la DJS de Tizi-Ouzou en hérita avant d’entamer les aménagements qui allaient le transformer en « auberge de jeunes ». Les chambres, délabrées, tout autant que les cuisines et autres dépendances, ont subi des travaux devant les remettre aux normes requises. Par ailleurs, entre autres aménagements, des terrains de sports ont vu le jour dans une partie du parking. Il faut dire que dans les années 7O et 80, l’hôtel Djurdjura était très prisé par de nombreux touristes étrangers et locaux qui venaient se détendre dans un cadre féerique, face à la majestueuse montagne du Djurdjura. L’hôtel situé sur les hauteurs de la ville de Ain El Hammam à 1200 mètres d’altitude, offre une vue sur un paysage paradisiaque dominant toute la région jusqu’aux Ouadhias et même au delà. Pour un rappel historique, il y a lieu d’informer les jeunes générations, que cet établissement de tourisme a été construit sur un ancien terrain d’aviation utilisé par l’armée française durant la colonisation. A l’indépendance, il avait servi de stade de football avant que des « illuminés » n’en fassent un hôtel qu’ils auraient pu construire ailleurs, sans priver la jeunesse locale de la seule structure sportive existante. Depuis, les jeunes  générations d’après-guerre continuent de rêver de taper un jour dans un ballon dans un stade de football.

A.O.T.

Partager