L’école de Tabouaânant toujours fermée !

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Le terrorisme islamiste n'a pas que massacré des milliers de personnes et détruit l'économie nationale, bien au-delà, il a privé des milliers d'élèves de suivre leur scolarité.

C’est le cas, parmi tant d’autres, des élèves du village Tabouaânant, situé à 14 kms d’Ighil Ali, où il existe une école primaire fermée depuis les années 1990, à cause des incessantes incursions des islamistes armés, qui ont provoqué la fuite des habitants durant la décennie noire. Après l’accalmie, des villageois s’y sont retournés, et leur nombre a augmenté au fur et à mesure pour atteindre les 400 âmes aujourd’hui. Néanmoins, parmi les stigmates du terrorisme islamiste demeure cette école primaire qui se trouve toujours fermée, et qui grouillait d’élèves avant le début de la décennie noire. Cet établissement fermé pénalise énormément les élèves de Tabouaânant, lesquels se voient obligés de se déplacer chaque jour vers Ighil Ali, afin de poursuivre leur étude, en faisant un trajet de 30 kms quotidiennement. Pour des enfants, dont l’âge oscille entre 6 et 12 ans, c’est vraiment la galère, du moment qu’on les trouve, après les cours, en train d’errer ou d’attendre de longues heures le moment où viendra le bus scolaire les chercher afin de les acheminer chez eux…dans la nuit! «Nous avons vraiment pitié de ces petits enfants qui attendent dans le froid l’arrivée du bus scolaire pour renter chez eux, et ce, au terme de plusieurs heures d’attente dans la rue», témoigne un fonctionnaire. Selon un habitant du village Tabouaânant, l’école primaire de son village a besoin vraiment de quelques travaux de réaménagement pour pouvoir servir à nouveau. «Avec sa fermeture, cette école est devenue un lieu de beuverie. Il est impératif que les pouvoirs publics la récupère et la restaure pour que nos petits enfants puissent y étudier près de chez eux», préconise notre interlocuteur.

Syphax Y.

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