Les 32 logements à l’abandon

Partager

En 1999, un énorme éboulement avait endommagé une partie du village Aït Ouchène notamment les habitations autour de la mosquée, d’ailleurs même celle-ci en porte jusqu’à présent les séquelles.

àu lieu d’inscrire les familles menacées par le phénomène dans le cadre de relogement des sinistrés, les autorités locales d’alors les ont inscrites dans un cadre de relocalisation sous forme d’aide à l’habitat rural, d’ailleurs 32 logements ont été construits en dehors du village. 16 ans après, ils ne sont pas encore habités, les familles les plus touchées ont refusé de prime abord ce statut en choisissant la voie de la justice pour faire valoir leurs droits. Par ailleurs, elles ont même refusé le logement social car dans les deux cas, habitation rurale ou sociale, le quitus de la CNL et celui de l’enquête administrative est obligatoire, et donc  déniera ce droit pour certaines d’elles. En effet, comment faire pour le cas des familles qui ont déjà bénéficié d’aide? Et sur quels critères  s’appuiera l’enquête administrative pour déterminer les conditions et les modalités d’accès au logement social alors que parmi ces sinistrés se trouvent des gens aisés ? Dans cet imbroglio, vint la visite  du Wali en 2006 sur les lieux et avait ordonné l’octroi de 6 logements au chef-lieu communal pour ceux qui ont eu recours à la justice. Notons que sur ces 7 années qu’a duré la procédure, la menace persistait toujours sur les personnes et leurs biens. D’autres familles n’ont pas fait l’objet d’une décision de relogement car pour les autorités locales il s’agit de résidences secondaires car leurs propriétaires ont des logements à Alger avant que leur cas ne soit jugé et déclaré hors périmètre du sinistre. Pourtant tout le monde peut constater le contraire de ce qui a été avancé la preuve est que ces deux familles n’ont pas pu obtenir un permis de construction pour  rénover leurs logements ! Le reste n’a pas pour autant intégré les 32 logements qui, en réalité ont besoin d’autres travaux pour qu’ils soient habitables ou peut-être les bénéficiaires préfèrent-ils l’aide au logement rural. Le statu quo est de mise depuis.

D.Ferhat

Partager