Au moins huit pèlerins algériens venus d’Auvergne, en France, figurent parmi les 76 personnes tuées dans l’effondrement jeudi d’un hôtel saoudien de La Mecque, a annoncé samedi le consulat d’Algérie à Saint-Etienne (Loire).Le bilan définitif pourrait s’alourdir, selon la même source, car quatre autre personnes, appartenant au même groupe de 18 pèlerins auvergnats partis de Lyon pour La Mecque le 19 décembre dernier, sont toujours portées disparues. Ce consulat, dont la circonscription s’étend sur la Loire et l’Auvergne, a précisé que le corps d’une femme de la région de Clermont-Ferrand avait récemment été retrouvé dans les décombres, portant à huit (quatre hommes et quatre femmes) le nombre de personnes décédées.Cinq sont originaires de l’Allier et trois du Puy-de-Dôme, selon le consulat. « Elles appartiennent à un groupe de 18 ressortissants algériens du Puy-de-Dôme et de l’Allier », a déclaré le consul Mahmoud Massali qui devait se rendre dans l’après-midi auprès des familles, à Clermont-Ferrand et à Cusset (Allier) « pour leur présenter (ses) condoléances ».M. Massali a exprimé ses plus vives inquiétudes pour les quatre disparus (deux femmes et deux hommes). Quatre autres pèlerins ont été blessés mais deux autres s’en sont sortis indemnes. Le groupe marchait dans la rue lorsque l’immeuble de trois étages s’est effondré, selon l’agence de voyages stéphanoise, Carnot Voyages. Elle a ajouté que les familles des victimes souhaitaient se rendre à La Mecque car « conformément aux usages du pèlerinage et du pays, les personnes décédées seront inhumées sur place ».Pour cela, il faudrait que les autorités saoudiennes adressent des invitations qui fassent office de visas pour les familles, a déclaré un responsable de l’agence de voyages, car le quota de visas réservés au pèlerinage a été consommé. A Alger, le ministère des Affaires étrangères a installé une cellule de crise pour suivre le développement de la situation. A préciser qu’aucun des pélerins partis d’Algérie n’a été touché par l’accident.
