Mise au point

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n Conformément aux dispositions légales en matière d’information et au droit de réponse, nous vous prions d’insérer la mise au point suivante motivée par l’article paru dans votre édition du 07 juillet 2006 en page 2 sous le titre “Le maire appelle au dialogue”, signé par M. A.T. En fait, votre collaborateur a versé dans le dénigrement contre notre organisation syndicale qui semble le déranger au même titre que les membres du SNAPAP qui, affolés par la réussite de notre mouvement de protestation, s’agitent.Notre action a été une réussite totale du fait que la mobilisation des travailleurs a été telle que Madame la chef de daïra a été contrainte à recevoir une délégation de notre coordination, conduite par le frère Bachir Ramdani, secrétaire général de l’Union de wilaya. Et ce, en présence du maire. Ce dernier n’a pas été sollicité pour surseoir à ce dépôt de plainte qui semble lui prêter pour on ne sait quoi, votre collaborateur. Mieux, c’est lui qui nous a invité à surseoir à notre mouvement de grève à l’effet de lui permettre d’installer son exécutif. Ceci, pour dire que notre mouvement ne souffre d’aucune illégalité du fait que comme nous venons de le préciser, le P/APC nous a sollicité pour surseoir à notre grève qui a été précédée par un préavis transmis dans les délais requis par la loi à qui de droit, et affiché à l’endroit des travailleurs que, malheureusement, les membres du SNAPAP ont arraché avec une violence inouïe pour empêcher les travailleurs du siège de suivre notre mouvement. Mal leur a pris, puisque le mouvement a été suivi par l’ensemble des travailleurs des quatre structures de la mairie de Tizi Ouzou, à savoir le siège, le parc, la maintenance et la voirie, où l’UGTA est solidement ancrée pour être le syndicat majoritaire fort de sa représentativité. Un mouvement qui s’est déroulé dans la sérénité totale, malgré la colère et le ras-le-bol des travailleurs et les provocations. Nous disons que si les travailleurs ont reçu des assurances quant au paiement de leurs arriérés de salaires, ils ne le doivent qu’à l’action et au combat permanent menés par les sections syndicales de l’UGTA, qui ont réussi à faire fléchir les autorités locales dans leur décision à céder aux revendications des travailleurs qui ont confiance en leurs représentants dignes de la confiance placée en eux.Veuillez agréer, cher monsieur, l’expression de nos salutations syndicales.

P/La coordination syndicaleLe secrétaire général

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