Depuis déjà quatre jours, l’évitement,du moins le tronçon, qui relie la RN 30 au CW 04 en passant par le lieu-dit Ihardiwène est coupé à la circulation.
En effet, dans la nuit de samedi à dimanche, un énorme pan de cet axe routier s’est affaissé à ce niveau. Dans la soirée de dimanche, un jeune conducteur à bord d’un véhicule léger a failli y trouver la mort quand, sans le savoir, il s’est projeté dans cet affaissement avant de se retrouver dans la prairie. Heureusement, il en est sorti indemne alors que son véhicule a subi d’énormes dégâts. Afin d’éviter d’autres accidents à cet endroit, le subdivisionnaire des travaux publics a réagi en implantant des balises à l’entrée de ce tronçon, et ce des deux côtés. D’ailleurs, avant-hier, quand nous nous sommes déplacés sur les lieux, nous avons rencontré sur place ce responsable en compagnie d’un adjoint au maire de l’APC. «Nous avons supervisé tout le tronçon. Le danger n’est qu’à ce niveau. On a placé une plaque de signalisation annonçant le danger et nous l’avons carrément interdit au passage des véhicules, du moins du côté où a eu lieu cet affaissement. Les décisions seront prises incessamment car les travaux ne sont pas encore terminés sur cet évitement », nous répondra M. Roustane en sa qualité de subdivisionnaire. Au sujet du deuxième tronçon, allant de l’hôpital Krim Belkacem jusqu’au CW 04, notre interlocuteur souhaitera qu’il soit relancé incessamment. «Nous espérons que les propriétaires terriens accepteront les indemnisations car ce tronçon a beaucoup traîné en raison des oppositions», nous confiera-t-il. Interrogé sur le réseau routier qu’il prend en charge, il nous dira que les RN30, RN25 et la RN68 sont restaurées. «Ce qui a été fait comme rénovation au niveau de la RN 25 qui est inévitable pour tout automobiliste qui devra rallier l’autoroute Est-Ouest est très important. A un moment donné elle était impraticable», estimera M. Roustane qui jugera que même les chemins de wilaya relevant de la subdivision qu’il dirige sont acceptables. « Il y a une nette amélioration de ce côté-là», poursuivra notre interlocuteur en regrettant cependant qu’il n’y ait pas une coordination entre les autres services. «Parfois, on réalise un tronçon ou un accotement, et le lendemain une entreprise arrive et détruit tout ce qui a été fait sans même qu’on ne soit avisés. Ce n’est pas normal. Des tonnes de terres y seront laissées à même la chaussée et sans qu’il n’y ait même pas une remise en état. Pourtant, tout est dans le cahier de charges», conclura le subdivisionnaire.
Amar Ouramdane