ILS ONT DIT…………….

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Abdelkader Bouazza (Directeur de l’Orchestre symphonique national)

«Je suis franchement très ému»

«Je suis franchement très ému. Nous avions déjà rendu un hommage à Dda Chérif Kheddam de son vivant. Il y avait chanté durant deux heures devant plus 18 000 spectateurs, à la Coupole d’Alger. C’était inoubliable ! Nous allons par ailleurs entamer une série d’hommages à d’autres icônes de la chanson algérienne tels Blaoui El Houari, El Fergani, Khelifi Ahmed et El Anka. L’Algérie regorge d’artistes irremplaçables. Nous ne pouvons les oublier ».

Kamel Hamadi (chanteur et compositeur)

«Il a beaucoup donné à la chanson kabyle»

«Chérif Kheddam était un ami. Nous avons travaillé ensemble dans une convivialité totale et un respect mutuel. Il a beaucoup donné et s’est investi corps et âme dans la chanson  kabyle, même s’il ne disposait pas de grands moyens. C’est pourquoi  je demande aux jeunes chanteurs de garder les pieds sur terre et de s’inspirer de leurs aînés ».

Farid Aouameur (chef d’orchestre)

«Un grand bravo pour ce public»

«D’abord, je tiens à préciser que c’est la première fois que je me produis ici à Tizi-Ouzou. Je suis très ému et très ravi de ce que je viens de vivre : émotion, couleurs, public réactif et chaleureux. Un grand bravo pour ce public merveilleux qui a accueilli admirablement cet orchestre qui est, pour la première fois, sorti d’Alger. Et en effet, l’Algérie n’est pas que la capitale. Travailler sur la musique de Chérif Kheddam n’est pas chose aisée et je souhaite que notre orchestre continue à s’en inspirer. Il faut faire revivre la musique de nos anciens chanteurs et musiciens mais aussi inventer la musique du futur. Nous œuvrons pour un orchestre d’avenir ! »

Tahar Boudjelli ( Manager et producteur de Chérif Kheddam)  

« Dda Chérif est toujours vivant dans nos cœurs »

«Je suis extrêmement ravi de voir tout ce beau monde venir rendre hommage à Dda Chérif qui est toujours vivant dans nos cœurs. Il était aimé et très respecté. La preuve est là ! Avant de devenir son manager, j’étais d’abord son ami. Le résultat de tous nos efforts est là ce soir, à l’occasion du 3ème anniversaire de son décès. Après Alger, c’est Tizi-Ouzou puis ça sera la Maison de la culture Taoues Amrouche de Béjaïa, mardi prochain. C’est un projet qui dépassera nos frontières car la musique de Dda Chérif est universelle. Sa musique est enseignée en France, en Belgique et en Allemagne où on le considère comme un grand classique.  C’est un honneur pour le pays ! ».

Propos recueillis par Arous Touil

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