«La mondialisation impose à chaque pays des défis qu’il se doit de surmonter », a déclaré d’emblée, la ministre de l’Aménagement du territoire et de l’environnent, Mme Dalila Boudjemâa, hier, lors d’une rencontre portant sur le schéma d’aménagement de l’espace de programmation territoriale Nord-centre, à la salle des conférences du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès. S’adressant aux cadres régionaux de son secteur, elle a expliqué que l’Algérie disposait depuis 2001 de la loi 20-02, en perspective du développement de l’environnement, selon les critères internationaux requis, et ce dans le cadre d’une politique gouvernementale prospective jusqu’à l’horizon 2030. La ministre a insisté sur l’importance du schéma d’aménagement de l’espace territorial cité eu égard au rôle attractif de cette partie géographique du pays dans les dynamiques futures de l’économie et de la société. La reconfiguration territoriale prévue du Nord-centre se base, a-t-on expliqué lors de cette rencontre, sur la mise en place d’un système urbain bien adapté aux spécificités du relief en question, le confortement des bases de services et de production de la dite portion géographique et l’encouragement des atouts spécifiques de celle-ci, par le biais de la protection et la valorisation de ces écosystèmes et l’assurance de l’équité territoriale de la première aire métropolitaine, englobant les wilayas d’Alger, Blida, Tipaza et Boumerdès. L’intervention de la ministre a été suivie, hier, d’un débat de plusieurs heures, auquel ont participé notamment des architectes et des directeurs de bureaux d’études de la construction immobilière, publics et privés. Certains cadres ont signalé dans cette optique, que le schéma en question, élaboré depuis plusieurs années, n’a point été suivi d’application. Un schéma ressemblant, dira un autre intervenant, au plan de construction de la capitale administrative de Boughzoul qui est resté lettre morte depuis une quarantaine d’années.
Salim.Haddou