Etant traversé par la RN 68 qui vient de connaître une opération d’élargissement et d’aménagement, le tronçon routier qui constitue l’artère principale du village de Boufhaima a également bénéficié d’une telle amélioration. Cependant, après le nouveau bitumage, les ralentisseurs qui existaient auparavant ont disparu sous les hautes nouvelles couches d’asphalte, ce qui n’avait pas manqué de soulever le courroux des villageois. En effet, comme nous l’avions rapporté en temps opportun dans nos précédentes éditions, les citoyens n’ont pas attendu la fin des travaux pour installer de nouveaux ralentisseurs à l’aide de grosses pierres, de fûts, de troncs d’arbres ou de branchages au grand dam des usagers. « C’est impossible de vivre sans ces ralentisseurs à Bouhaima alors que nous savons pertinemment qu’il existe des centaines d’énergumènes» au volant des véhicules et qui n’ont aucun respect pour les piétons, ni pour les villageois lorsqu’ils traversent une agglomération », nous confient plusieurs citoyens qui veillent sur ces ralentisseurs durant toute la journée. Ainsi donc, à la fin des travaux de bitumage, il y a à peine quelques jours, les ouvriers de l’APC ont été dépêchés sur les lieux pour ériger de nouveaux ralentisseurs, aux endroits bien choisis, avec un intervalle de cinquante à soixante mètres. « Nous remercions notre APC et la subdivision des travaux publics qui ont répondu favorablement à notre appel en installant pas moins de cinq à six ralentisseurs tout le long de notre agglomération », nous confie un commerçant tout en ajoutant que toutes les pierres et autres fûts ont été enlevés mais qu’il restait à prévoir, dès maintenant d’autres ralentisseurs au niveau des nouvelles cités qui seront bientôt réceptionnées. « Il faut, dès à présent prévoir au moins trois ralentisseurs, à la sortie du village où sont construites les nouvelles cités dans le cadre du RHP d’autant plus qu’à leur niveau, il y a un important palier où certains automobilistes ne se gênent pas pour appuyer au maximum sur le champignon », termine notre interlocuteur.
Essaid Mouas