Le collectif des travailleurs réclame une enquête

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Le collectif des travailleurs de l’établissement public hospitalier (EPH) de Tigzirt réclame une enquête sur le fonctionnement de la section syndicale locale affiliée à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) de Tigzirt. Dans une requête adressée au Ministre de la santé et de la population et de la reforme hospitalière et dont une copie nous a été remise hier à notre rédaction, les signataires dénoncent ce prolongement de son mandat qui selon eux a été expiré déjà depuis longtemps. « Nous dénonçons la persistance dans l’erreur du pseudo section syndicale UGTA s’auto proclamant, sans aucun support légal », considérant que ceci est une infraction à la législation. « C’est une infraction à la réglementation en vigueur régissant la syndicalisation dont nous vous confirmons la bénédiction de l’administration… », ont-ils souligné. La coordination de wilaya de l’UGTA, rapportent les rédacteurs, qui n’est identifiée nullement dans les statuts de l’organisation de l‘UGTA où à chaque fois « nous constatons un dépassement de prérogatives d’une façon caractérisée ». Ce collectif, membres démissionnaires de la section syndicale de l’UGTA de Tigzirt, mettra en garde les concernés : « le soutien apporté par l’administration va dans le sens de nuire au bon fonctionnement de l’établissement, ce qui débouchera vers une situation de confusion et générera un conflit qui aura des conséquences néfastes pour l’EPH ». Les contestataires n’écartent pas de radicaliser leur mouvement si aucune réponse favorable ne vient les satisfaire : « Nous envisageons d’ailleurs d’organiser une grève de tous les travailleurs lésés et harcelés par ce groupe d’intérêt qui agissent uniquement par l’influence sans pour autant donner le meilleur d’eux-mêmes pour l’institution et le malade », menacent-ils. Enfin, les membres démissionnaires de l’UGTA de l’EPH de Tigzirt réitèrent leur demande en vue d’enclencher une inspection tout en exprimant leur entière disponibilité dans l’intérêt de l’institution et le malade » ont-ils conclu.

A.G

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