310 dossiers en instance

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C’est l’une des communes où la formule d’aide à l’habitat rural réussit le mieux pour plusieurs raisons. Tout d’abord, cette municipalité rurale ne dispose pas d’assiettes foncières pour bénéficier de logements sociaux.

D’ailleurs, elle n’a réalisé que vingt unités depuis sa création en 1985. Puis, les citoyens souhaitent toujours construire sur leurs terres et dans leurs villages. Et enfin, ils ne trouvent pas de problèmes pour l’établissement d’acte de possession car les terrains ne sont pas encore cadastrés.  » Depuis le lancement de cette formule, notre commune a eu mille aides à l’habitat rural. Tous les projets ont été réalisés. Et nous recevons encore quotidiennement des dossiers », nous confiera M. Rabah Makhlouf, en sa qualité de maire. A ce sujet, nous lui avons demandé de nous faire un point justement sur ce qui est encore prévu.  » Il y a trois cent dix dossiers qui attendent des décisions. Ils sont au niveau de la DLEP. Et nous attendons les suites qui leur seront données », poursuivra notre interlocuteur. Pour ce dernier, le choix des bénéficiaires se fait selon des cas bien déterminés. Il nous citera en premier lieu les cas sociaux avérés, puis les demandeurs ayant une famille nombreuse et la tranche des célibataires.  » En tout cas, avant que la liste n’arrive à la délibération pour approbation de l’assemblée, les dossiers sont traités selon les critères retenus en matière d’habitat rural. Puis, ils sont classés par ordre de mérite »; soulignera-t-il dans cette intervention. Pour cet édile communal, il est souhaitable que les services de la wilaya accordent des quotas suffisants et importants pour les communes qui n’ont pas de foncier.  » Là où il y a des assiettes foncières, il y a d’autres formules qui résorbent un tant soit peu un nombre de demandeurs.  Dans certaines communes, les programmes de LSL et de LPA soulagent quand même ceux qui ont les moyens. Or, par exemple, chez nous, on ne peut recevoir de tels projets. C’est pour cela que le déficit est toujours énorme d’une part, et d’autre part, c’est pour cette raison qu’on ne peut pas satisfaire tout le monde », estimera le P/APC. Cela étant, il faut reconnaître tout de même que si mille demandeurs ont été satisfaits sur une durée de dix ans, c’est un grand pas dans la règlement de la crise du logement.  » Nous souhaitons que les dossiers en instance soient satisfaits », conclura le maire.

A. O.

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