Les enseignants de la faculté des sciences de la nature et de la vie (S.N.V) de l’université Akli Mohand-Oulhadj de Bouira sont en grève depuis dimanche dernier.
Les enseignants de la faculté des sciences de la nature et de la vie (S.N.V) de l’université Akli Mohand-Oulhadj de Bouira sont en grève depuis dimanche dernier. Ce mouvement de protestation a été décidé en guise de réaction à la « détérioration de la situation pédagogique, scientifique, administrative et sécuritaire », selon un communiqué de la section syndicale du CNES(Conseil national des enseignants du supérieur), qui évoque des agressions, des menaces et des insultes à l’encontre des enseignants.
Outre la grève, les protestataires envisagent l’organisation d’un rassemblement de protestation qui se tiendras aujourd’hui, devant le siège du rectorat de l’université. Ils espèrent, toutefois, l’ouverture d’un dialogue « serein et constructif » avec la tutelle autour des contraintes recensées et prévoient la tenue d’une assemblée générale, la semaine prochaine, pour évaluer les résultats de leur action et décider des mesures à prendre.
Il faut dire que l’acte d’agression physique, dont a été victime une enseignante de la faculté des SNV, jeudi dernier, a été la goutte qui a fait déborder la vase. Les enseignants contestataires affirment que ces actions interviennent suite à un ras-le-bol des enseignants qui sont, selon le communiqué victimes d’agressions répétées de certains groupes qui œuvrent à imposer leur loi dans l’évaluation des étudiants, et ce, en violation flagrante des règles pédagogiques et scientifiques les plus élémentaires.
Le recteur réagit … Après deux journées de grève des enseignants de la faculté le recteur de l’université de Bouira, M. Kamal Badari, a finalement réagi. En effet, c’est par le biais d’une note d’information interne, adressée aux enseignants, dont nous détenons une copie, que le premier responsable de l’université a tenu à « condamner avec la plus grande fermeté l’acte de violence commis sur une enseignante dans l’enceinte de la faculté SNV », lit-on dans le même document.
Pour le même responsable, un tel acte « ne doit pas rester sans suite, et la réglementation, qui est la même pour tous, doit être appliquée dans toute sa rigueur ». Dans le même document, le recteur de l’université affirme avoir demandé au doyen de la faculté SNV de convoquer rapidement le conseil de discipline, et de prendre les mesures réglementaires subséquentes qui en découlent.
O.K.