La commune d’Amizour a renoué, hier, avec la protestation et ce avec la fermeture du siège de l’APC par une foule de citoyens.
Les manifestants, nous dit-on, protestent contre la manière de gestion adoptée par l’exécutif et son président. Des banderoles ont été brandies, où l’on peut lire des slogans demandant carrément le départ du maire de cette commune, un maire FFS issu d’une alliance hétéroclite. Cette action de protestation coïncide avec la tenue d’une assemblée générale ordinaire de l’assemblée et lors de laquelle il était prévu un débat autour de 10 points retenus dans l’ordre du jour. Et, outre les points concernant les PCD alloués à cette commune et d’autres projets de développement, il était aussi question d’opérer un remaniement au sein de l’exécutif, notamment, le remplacement envisagé d’un vice président de la liste FFS qui fait partie des 4 élus, à l’origine du blocage de l’assemblée fin décembre dernier. Selon les dires d’une source bien placée, c’est un élu indépendant qui occupait de surcroît le poste de vice président avant qu’il soit « dépermanisé » par le maire suite à un conflit interne qui fera son retour au sein de l’exécutif de cette assemblée. Un remue-manège mal vu par certains habitants, notamment du mouvement associatif, lesquels se sont mobilisés, hier, pour s’opposer à ce remaniement. C’est dire que le dénouement de la crise qui secoue la commune d’Amizour n’est pas pour demain, surtout si l’on prend en compte l’affaire de l’ACTEL bloquée depuis plusieurs jours, et que les mécontents d’hier menacent d’ores et déjà de ne pas lâcher prise et exigent tout court le départ du maire actuel.
N. T

