Le projet d’hôpital de 60 lits inscrit au profit de la commune de Souk El Tenine relevant de la daïra de Maâtkas à 25 kilomètres au sud de la ville des genets, depuis l’année 2011, se précise enfin.
Mouh Klaleche, l’ex maire et actuellement vice président de l’APW de Tizi-Ouzou, questionné à ce sujet révélera : « Cette fois, le projet se précise officiellement puisque l’ouverture des plis s’est effectuée jeudi dernier. Deux entreprises ont soumissionné (une entreprise algérienne et une autre franco-égyptienne), l’entreprise la moins disante sera retenue pour concrétiser ce projet qui tient à cœur tous les habitants de la daïra de Maâtkas et des régions avoisinantes ». Rappelons que la première consultation qui a eu lieu il y a plus de 2 mois a été déclarée infructueuse. A la seconde, une entreprise sera automatiquement retenue après étude des offres. Rappelons tout de même que le secteur de la santé publique à travers toute la daïra de Maâtkas est simplement en souffrance. La seule polyclinique digne de ce nom se trouvant au chef-lieu communal de Souk El Tenine est presque paralysée depuis près d’une année. Son état de vétusté et de dégradation rapporté à plusieurs reprises sur ces colonnes a fait sortir les responsables de la DSP et ceux de l’APW de leurs gonds. Ils ont mis un montant de près de 7 millions de dinars pour sa réhabilitation. Les travaux ont été lancés depuis plus d’une année mais ils ne sont toujours pas achevés. Les délais de réalisation sont quant à eux largement dépassés. Lors de sa visite du mois d’août dernier, le DSP intérimaire a intimé l’ordre de livrer la polyclinique pour le mois d’octobre dernier mais en vain. Nous sommes à la fin du mois de février et les travaux se poursuivent toujours au grand désarroi de toute la population locale. La polyclinique de Maâtkas n’est opérationnelle que de jour, ne disposant ni de maternité ni de service de radiologie et encore moins d’un laboratoire d’analyses médicales. L’engagement de la rendre opérationnelle en 24/24 heures n’est toujours pas concrétisé. Concernant les quelques unités de soins réparties sur les villages, elles se contentent généralement de soins les plus élémentaires. C’est comprendre toute l’importance que revêt ce projet d’hôpital pour toute la population de Maâtkas qui aspirent légitimement aux soins gratuits et de proximité.
Hocine T.