Les problèmes rencontrés avec les œuvres sociales du secteur de l’éducation, notamment les retards inexpliqués et engendrés pour finaliser la convention avec les cliniques privées, ont été soulevés et dénoncés par le bureau de wilaya du Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN), réuni avant-hier, jeudi. « Tout le monde déplore le retard causé par certains membres de la commission de wilaya des O.S. concernant l’entrée en vigueur de cette opération ! », lit-on dans une déclaration rendue publique, et dont une copie est en notre possession. Le BW fustige les auteurs de ces retards: « Cela est grave, surtout lorsqu’il s’agit d’un droit à la santé de tous les travailleurs de l’éducation (sans aucune exception et tous corps confondus), notamment les ouvriers professionnels qui, faut-il le rappeler, constituent la couche la plus défavorisée du secteur et dont le nombre dépasse les 4 000 ! ». Ensuite, le BW, présidé de Mohamed Arezki Hallou, exhorte ces mêmes membres qui bloquent une telle initiative, qui, ailleurs, est déjà lancée, de revenir à de meilleurs sentiments pour libérer leurs confrères, dont l’état de santé de certains d’entre eux est déplorable, en passant à la signature de ces conventions tant attendues par tous les personnels de l’éducation nationale. Ces conventions auront le mérite de soulager les souffrances des milliers d’éducateurs et cadres du même secteur. Les tâches et missions des ouvriers professionnels sont aussi indispensables que nobles dans la vie d’un établissement scolaire, qui « sans ce personnel, pourrait fermer ses portes ! ». La déclaration du SNCCOPEN est une sonnette d’alarme visant à inciter les responsables des œuvres sociales à revoir leur copie dans l’intérêt de tous .
Arous Touil
