À quand la reprise ?

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Des dizaines de milliers d’élèves à travers tout le territoire national sont privés de cours depuis maintenant 3 longues semaines. Inutile de signaler que les élèves notamment les candidats aux différents examens sont simplement angoissés et se sentent carrément brisés. Chaque jour qui passe, ils assistent médusés et mélancoliques, que leur chance de réussite au Bac, au BEM et à l’examen de 5eme s’amincissent. En effet après un débrayage de 3 semaines, les esprits les plus solides commencent à prendre un sérieux coup. Avec l’appel de l’intersyndical  à une grève de 3 jours renouvelable, à partir du 9 mars, les choses vont se compliquer davantage pour un plus grand nombre d’écoliers. C’est dire que les syndicalistes, les responsables de tutelle et les parents des élèves sont appelés à trouver une solution rapide à ce bras de fer engagé. Un bras de fer qui malheureusement, tel un étau, ne serre que les gorges des écoliers et compromet l’avenir de leur scolarité. Tous les élèves de terminal (des établissements grévistes) que nous avons rencontrés pensent quasiment de la même façon : « Personne ne se soucie de notre devenir. Ni le ministère, ni les syndicats ne pensent au désastre que l’on nous fait subir. A 3 mois du BAC, une période cruciale où l’on doit normalement mettre les bouchées doubles pour terminer et surtout comprendre le programme en vue d’être prêts le jour J, nous, nous sommes livrés à la rue », disent ils à l’unisson. Les parents d’élèves quant à eux sont dans l’inquiétude et suivent les journaux télévisés en quête de la moindre information concernant le dénouement de cette crise qui permettra aux écoliers de reprendre le chemin des écoles. « Il paraît que cette grève est partie pour durer. Nos enfants sont dans la rue et tout le monde fait comme si de rien n’était. Il est temps de résoudre cette problématique entre les enseignants et leur tutelle », dira un père d’un élève candidat au BAC. Signalons que les candidats au BAC et au BEM dont les établissements sont paralysés font des pieds et des mains pour arracher une place afin de suivre des cours de soutien dans des garages. Malheureusement les places sont non seulement chères mais prises depuis le début de l’année.

Hocine T

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