Le comité du quartier de Tikhrivine, relevant du grand village d’Imaandène, le plus important de la commune de M’Kira a organisé un volontariat, dans la matinée du vendredi passé en mobilisant tous les habitants dudit quartier afin de procéder au désherbage de leur cimetière. « Cette action s’inscrit dans le cadre de notre programme d’action pour ce mois de mars 2O15 dont tous les vendredis seront consacrés au volontariat avec le désherbage du cimetière Tahadjrats et Djamaa N’Tighilt ainsi que la réhabilitation de leurs clôtures respectives. Et pour clore ce mois de mars et pour récompenser tous les volontaires et tous les villageois, notre comité organisera une grande waada », nous déclare M. Rachid Mouloudj, son président qui a tenu également à cette occasion à ajouter que le comité du quartier Tikhrivine qui compte également d’autres associations sportives ou à caractère culturelle a programmé pour chaque saison des actions de volontariat qui leur correspondent. Au mois de juin, par exemple, il sera question de l’aménagement et surtout du débroussaillage de tous les chemins qui conduisent aux différentes sources ainsi qu’aux autres points d’eau et au mois de septembre, ce sera le tour des pistes et chemins qui mènent aux oliveraies. Très actif, le comité du quartier de Tikhrivine ne cesse de s’intéresser surtout aux enfants et aux jeunes en leur proposant diverses activités au sein de l’association culturelle « Tad’ART » que préside M.Ali Ziat, un ex élu à l’APW. « Effectivement, d’abord, nous appartenons tous au comité de notre quartier qui agit selon le programme d’action tracé en assemblée générale sur proposition de son bureau mais il reste tout de même la grande liberté aux uns et aux autres de lancer des actions en faveur de notre quartier qui malheureusement souffre de l’enclavement. Nous sommes tout à fait au bout du monde. Malgré les beaux panoramas dont nous bénéficions et dont nous jouissons, il reste que nous sommes loin de tout et c’est de là que vient notre sens de l’initiative et notre volonté de ne pas vivre en autarcie, d’autant plus que notre quartier compte en son sein de nombreux universitaires, de cadres et d’intellectuels » termine notre interlocuteur.
Essai Mouas