La circulaire N° 4587 du 11 Juillet 2013 relative aux allocations familiales et prime de scolarité commence à faire des mécontents au sein des travailleurs de l’Education. En effet, c’est le sujet débattu lors de la réunion du SCCOPEN (corps communs de l’éducation nationale) qui a eu lieu le 04 mars dernier et dont la déclaration a été rendue publique le 06 mars par le président du bureau de wilaya, M. Hallou Mohamed Arezki. Le document indique : «Tous les membres déplorent et dénoncent les pratiques de l’administration qui a accouché d’une telle circulaire qui ne va pas dans l’intérêt des travailleurs des catégories inférieures, en l’occurrence les ouvriers professionnels de 3ème catégorie (OP3). Cette circulaire vient bannir le SMIG pour remplacer d’une autre façon l’article 87 bis abrogé». Il est à rappeler que cet article n’a été abrogé qu’après moult démarches et réunions et plusieurs années de réflexion. Pour le bureau de wilaya du SCCOPEN «Les auteurs de telles mesures n’ont guère le sens d’une quelconque responsabilité morale en concoctant cette instruction». Contacté par nos soins, le président de ce même syndicat nous donne des exemples : «Un OP3 touchait 14 000 DA sans allocations familiales. Avec trois enfants, il devrait toucher 15 800 DA dont les allocations s’élèvent à 600 DA x 3 soit 1800 DA. Or, après l’abrogation de l’article 87 bis, l’OP 3 touche actuellement 18 000 DA, avec une réduction des allocations familiales calculées sur la base de 300 DA par enfant (300 DA x 3) et toucherait 18 900 DA». Le président du syndicat des corps communs donne un autre exemple : «La prime de scolarité était, avant l’abrogation de l’article 87 bis, de 800 DA par enfant et par année. Actuellement, elle est réduite à 600 DA». La déclaration ajoute : «Le SCCOPEN dénonce avec vigueur la mise en place de cette circulaire et appelle à son annulation pure et simple pour préserver les acquis et les droits de l’enfant algérien !»
Arous Touil
