Le responsable local des services agricoles (DSA) de la wilaya de Tizi-Ouzou M. Rachid Rehamnia, a tenu à démentir énergiquement la rumeur qui circule ces derniers jours dans les milieux agricoles selon laquelle les marchés à bestiaux seront de nouveaux fermés en raison de l’apparition de nouveaux cas de fièvre aphteuse. Le DSA s’est dit scandalisé par «les gens qui prêchent ce genre de ragots à des fins inavoués…» Il tiendra par la même à rassurer les agriculteurs «La situation a été maîtrisée et il ne subsiste plus aucun cas de fièvre aphteuse à travers tout le territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou». Selon notre interlocuteur une nouvelle fermeture des marchés à bestiaux est tout bonnement «impossible !» «Aucune, je dis bien aucune instruction ne nous est parvenue du ministère de l’agriculture allant dans ce sens» précisera le DSA. D’autre part et pour faire barrage à ce virus hautement contagieux, les services agricoles de la wilaya ont entamé une autre opération de vaccination comme nous l’expliquera notre vis-à-vis «Une instruction nous est parvenue il y a de cela une quinzaine de jours du ministère de tutelle visant à maintenir l’immunité vaccinale du cheptel à Tizi-Ouzou par l’organisation d’une autre campagne de vaccination contre le virus de la fièvre aphteuse», dira-t-il, ajoutant que «cette opération contre le virus aphteux est actuellement en cours à travers tout le territoire de la wilaya et la couverture vaccinale a atteint pour l’heure un taux de 85%». Rappelons que le premier cas de fièvre aphteuse a été détecté au mois d’août dernier ramené par des maquignons de la wilaya de Sétif, l’épicentre de ce cataclysme qui a frappé les agriculteurs de la région. Les chiffres officiels qui ont été avancés par la direction de l’agriculture sur cette épidémie de fièvre aphteuse qui a touché la wilaya de Tizi-Ouzou font état de : 174 exploitations touchées, 64 foyers, 1 621 bovins atteints, 1 588 bêtes abattues et 33 autres mortes des suites du virus aphteux. En ce qui concerne l’opération d’indemnisation des éleveurs dont le cheptel a été touché par cette épidémie, elle a été finalisée vers la fin de la l’année dernière, les dossiers ont été traités au niveau de la direction des services agricoles et réglés par la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR), souligne notre source.
Karima Talis