L’ESS a mis fin hier à l’aventure de la JSK en Coupe d’Algérie en l’éliminant des quarts de finale par 2 buts à 1 à l’issue d’un match disputé au stade du 8 mai 1945 de Sétif.
Une élimination amère pour les Kabyles qui ont fait pourtant de Dame coupe leur objectif majeur pour sauver leur saison, eux qui n’ont désormais plus rien à jouer que ce soit en championnat avec une peu reluisante dixième place au classement général ou bien en Ligue des champions d’Afrique, une compétition à laquelle le club Kabyle ne peut prendre part en raison de sa suspension par la CAF. Hier, les joueurs de la JSK qui ont pourtant entamé le match comme il se doit avec à la clé un but à leur actif dès la 8’ de jeu grâce à Ziti, n’ont pas réussi à gérer la suite des débats face à une équipe de l’Entente, décidée plus que jamais à ajouter un autre trophée à son palmarès déjà éloquent en Coupe d’Algérie. Nullement intimidés par le but de la JSK, les camarades de Younes ont pris les devants du match en assiégeant le camp Kabyle sans toutefois arriver à tromper la vigilance de l’excellent gardien Doukha. Ce dernier qui a sauvé son équipe à plusieurs reprises durant la première mi-temps a fini par céder à la 40’. Suite à corner botté par Zerara, l’attaquant de l’ESS, Ahmed Gasmi, étrangement sans aucun marquage, réussit à niveler le marque d’un joli retourné. Une égalisation qui donna des ailes aux Aigles noirs, puisque dés l’entame de la deuxième période, l’attaquant Dehar parvient à ajouter le deuxième but (46’). Alors que tout le monde, notamment les quelques 3000 supporters de la JSK qui ont fait le déplacement à Sétif pour soutenir leur équipe, s’attendaient à voir les Canaris sortir de leur petits souliers, ce sont au contraire les Sétifiens qui dominent les débats notamment en milieu de terrain, ou les hommes de Madoui avaient une mainmise flagrante face à une ligne médiane de la JSK, avec une certain Benlamri, brouillant dans la relance, étrangement absente. Même topo pour la ligne offensive de la JSK ou la titularisation inexplicable du revenant Kerrar, rentré d’Irak trois jours auparavant et inactifs depuis le mois de décembre dernier, avait beaucoup plus servi l’adversaire que la JSK. C’est dire que la formation Kabyle, qui avait pourtant tous les atouts pour réussir un exploit en terre sétifienne, si le coach avait choisi un autre onze et surtout si certains joueurs avaient eu le rendement escompté. Mais comme en football, la réussite sourit souvent aux plus audacieux, les Canaris qui n’ont rien fait pour gagner ce match ont fini par laisser des plumes face à une équipe de l’ESS, qui se voit propulser au dernier carrée de Dame coupe, et poursuivre ainsi sa marche glorieuse à la grande joie de ses milliers de supporters qui ont garni les travées du 8 mai 1945.
A.C