Dans une déclaration publique adressée au ministre de l’Intérieur et au wali de Bouira, la coordination des associations et de la société civile de la commune de Sour El-Ghozane, au Sud de la wilaya de Bouira, a tenu à dénoncer « le comportement inapproprié du chef de la daïra lors de la dernière réunion qui a regroupé les deux partie, ainsi que son manque de communication et de collaboration avec les associations de cette localité ». Les signataires dudit document appellent le chef de l’exécutif à user de ses prérogatives afin d’apporter les réponses nécessaires aux préoccupations des citoyens, mais également afin d’appliquer les directives du ministère de l’Intérieur pour l’implication du mouvement associatif dans les affaires locales. Dans le texte signé le 10 mars dernier, les signataires dénoncent «les agissements aléatoires et irresponsables du chef de daïra». Pour les initiateurs de la pétition, c’est là que le bât blesse, quand le mis en cause « a refusé dans un premier temps, la programmation d’une réunion avec les associations de la ville. Après plusieurs tentatives de notre part, ce même responsable et après avoir accepté de nous fixer un rendez-vous, nous a reçus avec une maladresse et un mauvais comportement qui frôlent l’humiliation », lit-on dans la même lettre. Les rédacteurs de cette missive dénoncent aussi « les portes du dialogues fermées devant la société civile par le chef de daïra qui refuse de collaborer et de traiter avec toutes les catégories, compromettant ainsi la confiance entre le citoyen et l’administration ».
O.K.