Tout comme presque toutes les villes, du moins celles considérées comme grandes en matière de population, dans ce chef-lieu communal, le stationnement des transporteurs desservant aussi bien les villages que les villes limitrophes est anarchique.
Dans cet ordre d’idées, rappelons-le, lors de la visite du Ministre des transports en novembre 2013, les responsables de l’APC et à leur tête le maire l’ont sollicité pour l’inscription d’un gare routière ou à défaut d’une station urbaine afin de mettre un terme à cette situation. Certes, ce commis de l’Etat avait donné son accord de principe, mais au jour d’aujourd’hui, rien n’est encore lancé. « Nous avons des problèmes même avec les commerçants. Même si cet arrêt existait depuis des lustres, ils mettent devant leurs commerces des cageots et autres objets nous interdisant de nous approcher du trottoir », nous dira un taxieur qui assure la ligne Tizi-Gheniff vers Draâ El-Mizan. En plus des rixes quotidiennes entre les commerçants et les transporteurs, il est malheureux de constater que des embouteillages se forment sur la route principale en raison de l’anarchie qui y règne parce que de ses deux côtés sont garés des véhicules. Le centre-ville suffoque. C’est le même constat au niveau du stationnement réservé aux transporteurs vers M’Kira et Ath Itchir. « Il faudrait trouver une solution à ce problème car la situation empire de jour en jour », estimera l’un des taxieurs que nous avons approché à ce sujet. D’aucuns proposeront de faire participer le secteur privé à la réalisation d’une gare routière. « Il serait préférable de trouver un terrain adéquat où seront regroupés dans un premier temps tous les transporteurs avant de lancer une gare routière, et ce en la confiant un investisseur privé. Certes, elle va régler ce problème et en plus elle créera des postes d’emploi. Il y aura des gardiens, des agents de nettoyage, des cafétérias, des restaurants… », jugera de son côté un ex employé à la gare routière du Caroubier à Alger. Dans tous les cas de figure, il est urgent de réglementer ces stationnements avant que ce laxisme des uns et des autres prenne encore de l’ampleur.
Amar Ouramdane

