Où va l’Assemblée populaire communale ?

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Il est vraiment désolant de constater qu’une réunion aussi importante que celle qui s’est tenue le samedi passé car ayant trait à la répartition des différents budgets (PCD, FCCL, budget de wilaya) alloués par les pouvoirs publics à la commune de Seddouk pour l’amélioration du cadre de vie des citoyens, est boudée par la majorité des élus de l’assemblée populaire communale. En effet, cette assemblée des élus à laquelle ont été conviés les membres du conseil consultatif n’a réuni malheureusement que 8 élus sur les 19 que compte cette APC. Où est l’intérêt de la population chez ces élus absents qui ont promis monts et merveilles durant la campagne électorale? Si les 8 élus de l’opposition ont décidé de bouder toutes les assemblées et ils en sont à leur troisième du fait qu’une guerre a éclaté entre eux et le maire il y a belle lurette, 3 élus des partisans du P/APC étaient aussi aux abonnés absents. Une semaine auparavant, le même scénario s’était produit lors de la tenue d’une réunion similaire, où seulement 8 élus étaient présents. La question que le commun des mortels se pose est celle-ci: les membres du conseil consultatif que le P/APC appelle à la rescousse pour en débattre de ces budgets peuvent-ils se substituer aux élus de l’APC ? N’est-il pas vraiment préférable que chacun se limite au rôle qui lui est dévolu ? Avec tout ce qui se trame, l’APC de Seddouk est-elle déjà en passe de se diriger directement vers une situation de blocage du fait qu’elle n’arrive pas à tenir une délibération dont la dernière remonte au 20 décembre 2014. La première délibération de l’année 2015, qui allait se tenir le 23 févier sans la présence des 8 élus de l’opposition qui ont décidé de la bouder, a été empêchée par les habitants d’un village de la commune, lesquels demandaient leur part conséquente des budgets communaux. Il est bien clair que le P/APC qui semble avoir perdu sa majorité avec les départs de deux vices-présidents, l’un demis de ses fonctions et l’autre s’est retiré de son propre gré de l’exécutif, n’a toujours pas programmé une délibération pour les prochains jours. Pourtant, le code communal stipule la tenue d’une délibération tous les deux mois.  Cela suppose qu’un retard d’un mois a été déjà consommé. Tout indique que l’APC de Seddouk retourne à la case de départ, c’est-à-dire à la période des tractations de 2012 avec, au centre, l’élu du RND comme favori. En 2012, l’exécutif actuel avait neuf élus découlant de l’alliance FFS/RCD auquel s’était joint cet élu du RND qui leur a donné une majorité à 10 contre l’alliance de l’opposition formée des élus de la liste des indépendants et du FLN qui comptait 9. Aujourd’hui aussi, les deux parties, exécutif et opposition, se retrouvent à égalité. L’Ironie du sort fait qu’aujourd’hui aussi c’est l’élu du RND qui est redevenu le favori. Plus malin celui qui dira donc de quel côté va se pencher cette fois-ci cet élu du RND, entre l’exécutif et l’opposition. Tout s’éclaircira bien évidemment à la prochaine délibération. 

L. Beddar

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