Le CNPLA en quête d’un cadre légal

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Réuni avant-hier, dans la wilaya de Béjaïa, le Collectif national autonome pour la promotion de la langue amazighe (CNPLA) vient de désigner des représentants dans les wilayas de Batna, Sétif, Khenchla et Souk Ahras. Ainsi et après avoir exploré le terrain par des actions dont la dernière fut le meeting du 12 janvier dernier à Bouira, les membres du collectif comptent réinvestir le terrain et élargir leur champ d’action pour porter haut et fort leurs revendications. La réunion de Béjaïa a été l’occasion de préparer le meeting prévu pour le 18 avril prochain, sans pour autant préciser l’endroit du rassemblement. Joint par téléphone, le porte-parole de collectif, Hamid Derradj, nous a fait part de sa satisfaction quant au bon déroulement de la réunion. « Aujourd’hui, les Algériens ont prouvé leur nationalisme par une volonté de rétablir tamazight comme constante nationale à côté de l’arabe, pour retrouver l’unité nationale », soutient notre interlocuteur. Il ajoutera : « Les Algériens ne peuvent vivre ensemble s’ils ne jouissent pas de leur pleine identité basée sur les deux langues amazighe et arabe ». Toutefois, M. Derradj a tenu à préciser : « Nous ne pouvons rester figés face à l’évolution des idées nationales au sein de collectif, lequel nécessite un cadre légal et officiel ». Une allusion faite à l’agrément que le collectif compte demander dans les prochains jours auprès du ministère de l’Intérieur. Rappelons que le collectif regroupe en son sein 12 wilayas et qu’il active depuis 6 ans sur le terrain. Sa principale revendication est l’officialisation de Tamazight.

 Mederbel S.

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