Le chemin de wilaya 42 (CW42) qui relie les communes de Boudjellil, située dans la wilaya de Béjaïa, et Ath Mansour, et qui fait le branchement avec la RN5 au lieu-dit Passala, est en phase de réhabilitation, comme nous l’avons constaté. En effet, l’ancienne couche bitumeuse a été décapée, et l’on attend la pose de l’enrobé qui interviendrait très prochainement, selon des sources. Cette opération a été rendue possible au terme de la fermeture de ce chemin, durant plus de 15 jours, au niveau du pont du village Béni Mansour par les habitants, lesquels réclamaient la réhabilitation de ce tronçon qui était très dégradé.
La partie de ce chemin située sur les territoires de la municipalité d’Ath Mansour est longue de quelques trois Kms. Sa réhabilitation a été prise en charge par la DTP de Bouira, selon une source très au fait. Cette partie du CW42 a fait jaser beaucoup de citoyens qui l’empruntaient par véhicules, notamment les transporteurs, qui pestaient à chaque fois contre le laisser-aller qui caractérisait ce chemin, névralgique au demeurant. Pour l’anecdote, le dernier réaménagement qu’a connu ce tronçon remonte à l’année 2008. À cette époque, la réalisation de ce chemin a été faite dans des conditions malsaines. Il en veut pour preuve sa largeur étroite, laquelle avait laissé les automobilistes frustrés et surtout en colère, parce qu’à chaque croisement, il faudrait à l’un des conducteurs mettre les roues sur l’accotement pour permettre à l’autre de passer. Ce qui a engendré des conflits entre les automobilistes qui se disputent le bitume! L’autre point noir a trait à la dégradation phénoménale de ce tronçon durant l’hiver passé où la pluie a fini par donner le coup de grâce à ce chemin vétuste, devenu complètement impraticable. Tous les routiers que nous avons interrogés étaient unanimes à considérer ce tronçon comme un oued, ni plus, ni moins. En effet, de béants cratères gorgés d’eau pluviale et de boue jalonnent la chaussée. Beaucoup d’automobilistes ont eu la désagréable surprise d’entendre le craquement du châssis de leurs véhicules une fois enfoncés dans ces cratères !
Y. Samir