L’école primaire, baptisée du nom du chahid « Ben Sid Ahmed Boussad», située au lieu dit Amenchar, à quelques encablures du chef-lieu de la commune d’Ath Bouyoucef, est à l’abandon depuis plusieurs années. Evacuée suite aux détériorations qu’elle a subies lors des neiges du mois de février 2012, elle n’a plus attiré l’attention des responsables pour une éventuelle reconstruction ou, à défaut, une réhabilitation. Le bloc pédagogique, tout autant que la cantine, est complètement détérioré alors que les quatre logements de fonction demeurent habitables. Pour l’heure, l’école est exploitée comme parc par l’APC d’Ah Bouyoucef, en attendant, peut être de meilleurs jours. Selon nos sources, proches des responsables, le CTC, après une visite des lieux, avait pris la décision de démolition totale de l’établissement qui ne pouvait plus servir sans mettre en danger la vie des élèves et de leurs maîtres. Un budget de reconstruction serait même débloqué mais rien n’a filtré quant au devenir de cette école ni sur le montant de l’enveloppe allouée aux travaux. Pour parer au plus pressé les élèves ont été recasés à l’école du chef-lieu qui prend en charge les enfants en âge d’être scolarisés, issus de thachekirth, du chef-lieu et des villages voisins de Thabouhsent et Thazrouts. Près de deux cents élèves sont inscrits cette année, dans cette structure éducative dont le nombre de locaux est limité. Il a donc fallu transformer une classe en cantine et emprunter un local à la bibliothèque communale pour y abriter une division. Notons que, dans les communes environnantes, les écoles et autres édifices publics, ayant souffert des intempéries de février 2012, ont bénéficié d’un budget spécial destiné aux réparations. Pourquoi pas Ath Bouyoucef ? La reconstruction de l’école d’Amenchar que les riverains attendent avec impatience ne sera que très bénéfique aux habitants d’Ath Bouyoucef, du fait qu’elle permettra de soulager l’école actuelle tout en diminuant sensiblement le nombre d’élèves par classe. Par ailleurs, des parents nous font savoir que pour accéder à la bibliothèque communale, des ouvriers et parfois des véhicules transitent par la cour de récréation de l’école actuelle, créant un danger pour les enfants. Un passage indépendant est vivement souhaité d’autant plus que la réglementation interdit à tout étranger de pénétrer dans l’enceinte de l’établissement, sans motif valable.
A.O.T.