Dans ce centre urbain, nombreux sont les équipements publics qui font défaud encore. Ceux existant, comme la polyclinique par exemple, sont vétustes, vu que leur réalisation remonte à la fin des années 70.
Eu égard aux femmes qui travaillent dans différents secteurs, la concrétisation de la crèche communale s’inscrit dans les urgences. Certes, ce projet a été lancé mais, au jour d’aujourd’hui, il est à l’abandon car l’enveloppe qui lui est consacrée aurait été déjà consommée. » Le retard est dû tout d’abord au manque d’assiette foncière. Initialement prévue au parc communal, il a fallu la déplacer car une opposition de dernière minute a surgi. Le temps perdu a piétiné sur le coût de sa réalisation. Alors qu’elle devait être lancée au début de 2008, elle ne l’a été qu’en 2011. Les coûts des matériaux de construction ont augmenté entre-temps. Maintenant, nous lui avons demandé une rallonge financière. Elle est en bonne voie », nous confiera une source proche de ce projet. Et à notre source d’ajouter: « C’est une structure qui urge dans notre commune. Les femmes travailleuses sont contraintes de confier leurs enfants à des nourrices, souvent sans expérience. Certaines d’entre elles, du moins celles qui ont les moyens, les inscrivent à Draâ Ben Khedda et même à Draâ El-Mizan. Car ici, dans notre municipalité il n’y a aucune crèche privée ». Dans le même ordre d’idées, notre source évoquera un autre projet qui se fait de plus en plus désirer, notamment par les écoliers, les collégiens, les lycéens et les étudiants. Il s’agit de la bibliothèque communale. Celle-ci ne lui reste que les travaux de finition parce que les gros œuvres et la toiture ont été achevés depuis fort longtemps. C’est un autre projet que l’APC actuelle essaie de concrétiser. » L’ancien exécutif ne l’a pas lancé dans les délais. Et puis, il y a eu de nombreux arrêts de travail en raison des situations financières impayées à temps à l’entreprise. Nous avons alors décidé de lui dégager une enveloppe supplémentaire pour la mener à terme. Vous savez, elle rendra d’innombrables services aux jeunes de la région qui n’ont pas d’autres endroits où s’adonner à la lecture », poursuivra le même interlocuteur. Du côté du maire, on apprendra que ces deux structures sont prises en charge et il ne restait qu’à les relancer incessamment. Notons que dans ce chef-lieu de commune, il n’existe même pas une librairie. Pour préparer leurs examens, les élèves, tous cycles confondus, recourent aux bibliothèques de leurs établissements bien que le règlement intérieur de celles-ci soit un peu contraignant, quand on sait que le manuel pris ne doit pas dépasser une semaine chez l’élève, si bien que certains d’entre eux, les plus aisés, achètent ces livres indispensables dans les librairies des villes limitrophes (Draâ El-Mizan et Draâ Ben Khedda). » Quand Aït Yahia Moussa aura-t-elle ces deux projets pourtant déjà lancés? « , s’interroge-t-on.
Amar Ouramdane