Revoilà la flambée des prix

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La baisse des prix de certains produits (légumes et fruits) n’a pas duré longtemps. Si au début du mois de janvier, à titre d’exemple, la tomate se vendait entre 30 et 40 DA, ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Lors d’une virée au marché de fruits et légumes de Draâ El-Mizan, il nous a été donné de constater que les prix ont quadruplé. À commencer justement par la tomate qui est affichée entre 100 et 150 DA, le chou-fleur à 100 DA le kilo alors qu’il était cédé à 25 DA, les artichauts entre 60 et 100 DA, le poivron pas moins de 120 DA, la carotte à 60 DA, les petits pois entre 90 et 120 DA et enfin les haricots verts entre 200 et 220 DA. Notons tout de même la baisse du prix de la courgette qui est passé de 200 DA à 50 DA. Pour le moment, le seul produit qui reste abordable est la pomme de terre. Celle-ci est affichée entre 25 et 40 DA. Pour les fruits, ils relèvent du luxe. Quelques exemples suffisent pour affirmer ce constat. La pomme à 60 DA, l’orange à 150 DA, la banane entre 170 et 190 DA, la fraise à 450 DA, la mandarine à 200 DA,… Du coup, même les cadres moyens de la société doivent s’en abstenir. « Un cadre ne peut se permettre un dessert, que peut-on dire des démunis? » s’interrogera cet enseignant. Personne ne donne d’explications à convaincre les consommateurs. Chacun jette la balle dans le camp de l’autre. Pourtant, des crédits colossaux sont mis à la disposition des agriculteurs. Une autre charge s’est ajoutée, ces derniers jours, aux ménages. Il s’agit de la pénurie de lait ordinaire. Les consommateurs sont contraints d’acheter du lait de vache au prix de 45 voire 55 DA dans les villages, comme alternative au lait en poudre qui, lui aussi, n’est pas à leur portée.          

Amar Ouramdane 

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