La JSM Bejaïa joue avec le feu !

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La sonnette d’alarme est d’ores et déjà tirée sachant que la JSMB se trouve désormais dans la peau d’un relégable en «puissance» en DNA.

Consternant ! C’est le moins que l’on puisse dire en effet sur la prestation pour le moins scandaleuse des coéquipiers de Djabaret avant-hier sur leur terrain et devant leur public face à une équipe de Médéa ayant, de son côté bien pris les choses en main dès le coup d’envoi de la partie pour inscrire coup sur coup deux réalisations (6’ et 13’) par l’entremise de l’attaquant Boulaaouidat, révélant, on ne peut mieux, toute l’étendue du malaise qui couve au sein de la formation Béjaouie et le danger qui plane sur son devenir en Ligue II.  C’est le cas de le dire et la sonnette d’alarme est d’ores et déjà tirée sachant que la JSMB se trouve désormais dans la peau d’un relégable en «puissance» en DNA d’autant qu’elle a dégringolé encore vers le 11e rang du classement général avec seulement une petite unité d’avance sur le 3e relégable, en l’occurrence l’USMMH, avec toujours 29 points à son actif. Au train où vont les choses, en effet, car, avec un état d’esprit déliquescent et un groupe de joueurs ayant depuis assez longtemps abdiqué pour n’attendre, à vrai dire, que la fin de saison pour partir,  il est à craindre le pire pour cette équipe de la JSMB où l’air est devenu  irrespirable du fait d’une atmosphère électrique régnant sous son ciel. En outre, même la montée au créneau, avant-hier, des supporters du club ayant alors insulté les dirigeants et réclamé le retour de Tiab, vient  également ajouter son grain de sel à cette cacophonie ambiante générée par cet énième revers de leur team favori sur ses terres, portant le nombre de points de perdus à Bejaia à …18 ! Cela dit, c’est comme si aussi le président Faouzi Barkati et ses collaborateurs, venus pourtant au secours de la JSMB avec les supplications de ces mêmes fans pour la sauver d’une disparition certaine, avaient quelque chose à se reprocher par rapport à cette situation, eux qui étaient venus avec l’idée de faire retrouver à la JSMB la ligue 1 dès la fin de l’exercice en cours. N’est-il pas encore plus juste de se remettre en cause soi-même et se dire que le départ de Fergani, provoqué de force par ces mêmes supporters, était peut-être à l’origine de cette « cassure » ? Car, il faut bien admettre qu’à cette époque, la JSMB balayait tout sur son passage avant qu’un vent de folie ne vienne tout remettre en cause pour une histoire d’un match nul à domicile contre le CRBAF alors que l’équipe avait fière allure et se pavanait bel et bien en haut du tableau. La preuve aussi, depuis l’ère de l’ancien capitaine des Verts, une valse de trois autres entraîneurs a défilé à la tête de la barre technique de l’équipe. Mais en vain. C’est pour dire aussi qu’un ressort s’est surtout cassé pour ne jamais voir à l’horizon ce déclic, tant espéré par tous, pointer du nez. Enfin, et comble de malheur, le coach actuel des Vert et Rouge, le Français Stéphane Paille, qui ressassait il n’y a pas si longtemps que son équipe allait défendre toutes ses chances d’accession jusqu’au bout, a fini, à l’issue de la débâcle de son équipe devant l’OM, par « lâcher du lest » pour avouer enfin que désormais, il faudra plutôt parler en terme de maintien en ligue 2 plutôt que de retour parmi l’élite (sic).

B. Ouari

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