L'interdiction de fumer dans les moyens de transports est imminente

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Dans une circulaire largement diffusée par la direction des transports de wilaya, l'interdiction de fumer dans les différents moyens de transports publics de voyageurs est imminente.

En effet, cette décision entérinée par le ministère des transports, rentrant dans le cadre de lutte contre le tabagisme et de la préservation de la santé des voyageurs, arrive à point nommé éviter les rixes entre voyageurs et même avec les conducteurs. Ainsi, il est demandé aux exploitants de ces moyens d’afficher dans leurs bus, leurs véhicules légers (taxis) et bus des pancartes invitant les usagers à éteindre leurs cigarettes faute de quoi des sanctions leur seront infligées.  » C’est une mesure sage car nous n’arrêtons jamais d’interpeller les fumeurs. Ces derniers ne nous écoutent pas. Et on se trouve devant un dilemme. C’est vraiment délicat d’appliquer cette mesure. Mais peut être avec le temps, nos usagers seront compréhensifs », nous dira un conducteur de bus accosté devant le quai vers Boghni à la gare routière de Bouhinoun (Tizi-Ouzou). Cette note, s’il convient de la désigner de la sorte, est diversement appréciée.  » Alors, si on nous interdit de fumer, qu’ils désignent des bus où il est permis de goutter à son mégot. Sinon, comment priver une personne de fumer surtout si le trajet dépasse les cent kilomètres », estimera un jeune tenant encore sa cigarette entre ses deux doigts. Certains fumeurs voient que la mesure est à sa place.  » Peut être, cette note nous incitera à arrêter de fumer ou au moins à réduire le nombre de cigarettes consommées par jour », pense cet autre fumeur. Indubitablement, ce sont les non-fumeurs qui se réjouissent d’appendre que, désormais, il est interdit de fumer dans le bus, dans le taxi et dans le fourgon de transport de voyageurs.  » Même si cette directive est arrivée en retard, elle vient quand même réparer ce vide en matière de législation de la consommation du tabac dans les lieux publics. On souhaite qu’elle soit élargie vers d’autres lieux (cafés, restaurants et même les écoles), tel est l’avis d’un autre usager de ces moyens de transport. Pour les exploitants de ces derniers, cela ne paraît pas aussi aisé de l’appliquer.  » Nous essaierons de la mettre en place doucement jusqu’à ce que nos clients s’en accommodent », nous confiera un transporteur assurant la ligne Draâ El-Mizan-Tizi-Ouzou. En définitive, il est temps que tous les autres ministères suivent cet exemple venu de celui des transports pour qu’un jour tout le monde puisse vivre dans un lieu sans fumée nocive.

Amar Ouramdane

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