Retard flagrant dans la concrétisation de plusieurs projets

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La session ordinaire de l’APW de Boumerdès tenue, mercredi dernier, au niveau du siège de cette instance, a suscité un chaud débat suite à la présentation, par les commissions concernées, du bilan de l’exercice de l’année écoulée. L’on a notifié d’emblée, que le montant alloué en 2014 était de l’ordre de 203.045. 580.000 DA, dont 44.97% seulement ont été dépensés, soit la somme de 90.098.888.000 DA. Destiné pour la concrétisation de 1 624 projets socio-économiques, ce montant fut réparti sur les deux plans, à savoir le PSD avec 912 projets et le PCD avec 712 projets. Le premier plan, dont la somme d’argent allouée est de 197 539 927.00 DA, n’a consommé que 44.71%, alors que le second a dépensé la somme de 1.573. 490 .00 DA, soit un taux de 31.71% sur un montant de l’ordre de 5.515.331.00 DA. Certains directeurs de l’exécutif ont justifié d’une manière sommaire, que l’insuffisance de la concrétisation des projets, initialement inscrits au programme de l’année écoulée, est principalement due au manque de bureaux d’étude et d’entreprises fiables. La citation de ce motif n’a point empêché pour autant les élus de critiquer la gestion des services étatiques concernant la prise en charge des préoccupations des populations. Des représentants de nombreux partis ont cité les retards flagrants en matière de réalisation des infrastructures éducatives, notamment dans certaines communes, à l’exemple de Timezrit où le lycée est toujours en chantier, alors que les travaux de sa réalisation ont été lancés en 2012. Même retard inconcevable concernant le projet d’un établissement secondaire à Si Mustapha, où les travaux sont actuellement à l’arrêt, a-t-on relevé. D’autres intervenants ont noté sur leur lancée, l’absence de clarté et de transparence en matière de concrétisation des projets relatifs à la santé de la population, avec pour exemple le blocage inexplicable du lancement des travaux de réalisation d’un hôpital au chef-lieu de la wilaya de Boumerdès au règlement définitif du problème de manque d’eau, à l’aménagement des routes et autres infrastructures pour la frange juvénile. En dépit des critiques formulées par les différents élus, l’on ne peut nier néanmoins les progrès constatées localement dans certains domaines, notamment celui de l’agriculture, puisque la production des différentes variétés de fruits et légumes a été jugée acceptable, selon le rapport du DSA.

Salim Haddou

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