Engouement des ménages pour la foire commerciale

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La foire commerciale, qui a ouvert ses portes depuis le 8 mars dernier à la nouvelle ville de M’Chedallah, continue d’enregistrer un engouement particulier, surtout le week-end dernier, où des centaines de visiteurs s’y sont rendus en masse. Samedi dernier, et à 2 jours seulement de la levée du chapiteau de la foire, il y avait une foule impressionnante dans les lieux. Venus essentiellement en familles, ces citoyens ont transformé la foire en un véritable lieu de pèlerinage. Les enfants, les premiers à être charmés surtout par le matériel ludique mis à leur disposition par les tenanciers de la foire, étaient aux anges, et s’en donnaient aux jeux à cœur joie! Difficile à un parent de refuser à ses rejetons d’enfourcher le tournez-manège ou de faire des glissades sur fond d’éclats de rire, tant cela procure beaucoup de joie à ces bambins qui ne disposent pas de ces jeux dans leurs quartiers et villages, alors autant en profiter! Pour les femmes et les jeunes filles, la foire leur est devenue un véritable sujet de discussion, tant elles discutaient de la qualité des robes, de la vaisselle et des chaussures « soldées » au demeurant. Toutefois, notre pensée va droit vers ces femmes casanières, qui ne se font pas prier afin de se rendre à la foire, laquelle est considérée, à s’y méprendre, comme un prétexte pour se dégourdir les jambes et quitter momentanément leur « prison », euh… leur maison où elles passent la plupart de leur temps, à mijoter et à élever les enfants! En tout cas, ce que nous avons constaté samedi dernier dépasse tout entendement. Les fourgons de transport de voyageurs, qui provenaient des localités d’Ath Mansour, M’Chedallah, Chorfa, Tazmalt, Ahnif,&hellip,; « vomissaient » des dizaines de citoyens à proximité de la foire, où un arrêt transitaire a été aménagé pour la circonstance! Cela dénote de cette soif du nouveau qui s’est emparée des ménages et surtout la recherche des produits en tous genres à des prix accessibles à leurs bourses, lesquelles sont de plus en plus laminées par la cherté de la vie.        

Y. Samir 

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