Le récent éboulement observé sur le chemin communal reliant Tibane à Souk-Oufella a causé d’énormes désagréments aux usagers de cet axe routier. Ce mouvement de terrain a charrié une bonne partie de la falaise, obstruant de fait la route par de gigantesques rochers. L’érosion de l’eau et l’usure naturelle de la roche ont engendré cet affaissement spectaculaire à telle enseigne que le sol perd pied. Presque un mois après la fermeture de cette route à la circulation automobile, des agents municipaux sont dépêchés sur les lieux pour sécuriser le périmètre avec le peu de moyens dont ils disposent. Ce faisant, une entreprise spécialisée vient d’être engagée afin d’entreprendre les travaux de consolidation. « Le chantier démarrera mardi. On a mis les bouchées doubles pour entamer les travaux dans les meilleurs délais », dira le premier magistrat de la daïra de Chemini, S. Khicha. À noter que l’entreprise chargée des travaux est la même que celle affectée à des travaux similaires dans la commune d’Aokas. Et afin d’accélérer la cadence du chantier, une base de vie est mise à la disposition des ouvriers pour leur permettre de travailler dans de meilleures conditions et tenter d’accélérer les travaux pour rouvrir cette route, fermée depuis plus d’un mois. La sécurisation du périmètre se fera par une technique qui s’avère efficace à ce genre de situation. Cette technique consiste en le jet du béton au talus, lequel sera renforcé par un maillage en acier, et recouvert par la suite d’une autre couche de béton. Il y a lieu de signaler que suite à cet éboulement, les usagers de cette route sont contraints de passer par une autre voie d’accès via le village Zountar. Quant aux minibus desservant la ligne Sidi-Aïch/Chemini, les usagers sont forcés de faire l’escale au lieu-dit Djamâa Migour et reprendre la navette par un autre minibus.
Bachir Djaider
