Farid Benahmed revient avec un nouvel album

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« Je connais Farid Benahmed depuis toujours. Plus jeunes, nous allions de place en place, surtout en soirée, avec des amis qui grattaient de la guitare pour chanter quelques tubes des Beatles, Graem Alwright ou Elvis Presley. On appelait alors notre ami, Farid le Rocker. Il était de toutes les musiques, et sa voix se prêtait à plusieurs registres musicaux. C’était sans surprise que Farid avait choisi la carrière d’enseignant de Français. Ouvert sur le monde, la musique lui servait de support pour voyager, et les langues ne faisaient aucun mystère pour lui. Kabyle, bien sûr, mais aussi arabe ‘dialna’, comme il disait, non pas celui de l’école, mais de la rue, que tout le monde comprend. Puis, excellent en français, ni Francis Cabrel ni Jacques Brel ne résistaient devant son engagement musical. Il aimait écouter l’émission de Georges Lang sur RTL et cela l’inspirait beaucoup. L’anglais ne constituait pas non plus d’obstacle pour sa voix de rocker, qui interprétait aussi bien les Beatles qu’Elvis Presley », témoigne l’un des amis de l’artiste. En ce printemps 2015, il sort enfin son deuxième album qui était en attente depuis des mois. Un album destiné à tous les mélomanes de l’Algérie. Les registres dans lequel il s’inscrit vont du style gnaoui au rock, avec une touche de Mark Knopfler. Avec sept titres, Farid Benahmed présente un album qui donne l’impression d’écouter une musique de chambre, à l’ancienne. Musique douce, paroles inspirées, il n’y a pas une once d’agressivité ou de violence dans cette musique, même quand il passe au Rock. El Meddah, puisque c’est le titre de l’album lui va très bien. Doux, gentil et sympathique, le chanteur a réussi à transposer son caractère dans sa musique. Ce n’est donc pas une musique artificielle ou forcée, mais bien la face sonore et musicale de l’artiste. Les thèmes abordés tournent autour de l’amour. Comment aurait-il pu en être autrement ? Quand on aurait le don des langues, celles des Hommes et celles des Anges, si on n’a pas l’amour, on n’est rien. C’est ce qui semble inspirer Farid Benahmed dans ses compositions. Ana lik, Hob Ghrib, Eddib, Khellini Maak, Ghalta, El Bahar et El Meddah sont les titres de ce deuxième album, sorti chez Gosto Productions. Les arrangements musicaux ont été confiés à Boualem Bouzouzou, avec la collaboration de Bazou. D’autres personnes sont aussi intervenues sur certains titres.  Vivement que l’album soit dans les bacs pour que chacun puisse en profiter. Farid commencera certainement une tournée promotionnelle dans les prochains jours. Il faudra l’attendre sur les différentes radios, tant nationales que régionales, ainsi que dans la presse nationale. Une présentation publique de l’album est également prévue, avec une séance de vente-dédicace.        

N. Si Yani

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