Après Azrou Kellal, alimenté il y a plus de deux mois, voici venu le tour du Hameau de Baqalem à trois kilomètres du chef-lieu de Aïn El Hammam de goûter aux bienfaits du gaz de ville, tant attendu par les habitants qui, on ne le dira pas assez, souffrent de l’absence de cette commodité.
Plus de soixante foyers viennent d’être raccordés au gaz naturel. « Je suis très heureux mais il faut avouer que l’attente a été longue et incompréhensible » nous fait remarquer un habitant qui attend le fameux combustible depuis plus d’une année. « La lenteur des travaux qui n’en finissaient pas de s’étirer en longueur nous ont fait perdre espoir de voir la flamme bleue sortir des cuisinières » ajoute t-il.
Bien que les canalisations et les boîtes individuelles aient été installées sur les murs de leurs maisons depuis plusieurs mois, ils ont failli terminer l’hiver avec la vieille bonbonne de butane qu’ils pensaient ne plus devoir utiliser, dès l’été dernier.
Ailleurs, par contre, sur le versant d’en face, à la zone d’Ath Khlef, à quatre kilomètres environ de la ville, l’attente a, tout de même, été beaucoup moins longue. Aux villages d’Azrou et d’Ikhef Oussamer, où plus de trois cents maisons ont été raccordées, les travaux n’ont pas traîné outre mesure. Les habitants ont vu le gaz pénétrer chez eux, dès le début de l‘année. Ce qui leur a permis d’en profiter pendant une bonne partie de l’hiver. Il reste cependant, à alimenter El karn et Taskenfout, les deux villages voisins où les canalisations sont déjà installées.
Il faut noter que jusqu’à maintenant le gaz de ville à Ain El Hammam n’a pas atteint un taux de pourcentage important bien que les entreprises qui en sont chargées y aient été installées depuis plusieurs années. Il subsiste toujours près d’une dizaine de villages et des foyers, omis par la première opération, à alimenter. Le projet, en voie de réalisation, depuis le printemps dernier tarde à avancer. La population dont l’espoir est d’avoir le gaz de ville avant le prochain hiver ne doit pas être déçue, encore une fois.
A.O.T.