D’importants dégâts enregistrés à Kherrata

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Les dernières chutes de pluies ayant touché la région de Kherrata et ses environs ont provoqué des dégâts importants signalés çà et là, lesquels se chiffrent, nous dit-on, à des milliards de centimes.

Rencontré le 1er vice-président à l’APC de Kherrata, Mr Guendour Kamel, était au comble de sa détresse et ne comprenait pas le pourquoi de ces grandes quantités d’eau lâchées du barrage d’Ighil-Emda, lesquelles, faut-il le signaler, ont emporté tout sur leur passage, à commencer par la salle omnisports sise à la cité Tala-Ouhniche où les eaux ont pénétré à l’intérieur et ont détérioré le tapis. Des glissements de terrains ont été enregistrés à Ikernaf et à la sortie de la cité Angouri, à Tramalou précisément. Un autre a été également signalé à la cité Tala-Ouderradji. Selon lui, «les crues de l’oued Agrioun ont causé de gros dégâts, particulièrement au stade communal suite à la déviation de l’emprise majeure de l’oued, lesquelles sont dues essentiellement aux grandes quantités de terres et de déblais stockés et entreposés du côté gauche par les entreprises chargées du projet de l’évitement de la ville». Cela d’autant, précise-t-il, «que l’évacuation de ces déblais à la décharge publique est à la charge de ces entreprises, qui, malheureusement, n’ont pas daigné le faire». Il en est de même pour les propriétaires terriens qui sont indemnisés mais qui se trouvent encore sur les lieux.  Cette situation a provoqué la déviation de l’oued du côté de la rive droite causant ainsi de gros dégâts au stade communal, à la salle OMS, à la placette des fourgons, au marché couvert ainsi que la source de Tala-Oughanime qui alimente le centre-ville. Devant cette situation, préconise-t-il, il est impératif à ce que des mesures urgentes soient prises à l’effet de parer à tous ces errements, particulièrement la protection de la rive droite du moment que l’autre partie (rive gauche) est protégée par des gabionnages du projet de l’évitement de la ville de Kherrata, surtout lorsqu’on sait qu’une étude fut déjà établie en 2006 et n’attend que sa concrétisation sur le terrain. Alors à quand la levée de toutes ces contraintes?

S. Chenouf

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