Première édition du cross-country d’Ath Mansour

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Elle tombe vraiment à pic cette initiative du mouvement associatif de la commune d’Ath Mansour, laquelle consiste en l’organisation d’une course populaire pour la journée du mardi 31 mars 2015. Cette manifestation, la première du genre, ne manquera pas, assurément, de drainer des foules entre spectateurs et coureurs, en ce sens qu’elle sera organisée en plein vacances de printemps, où comme nous l’avons souligné dans une édition précédente, les potaches et les jeunes en général de la commune d’Ath Mansour ont du mal à combler leur loisir à cause de l’absence des infrastructures sportives et culturelles. Qu’à cela ne tienne, cette course populaire sera chapeautée par l’APC en collaboration avec les associations sportives et culturelles de la municipalité réunis dans «le collectif d’associations », à l’instar de l’association « Jeunes sans frontières » (JSF), le club de football le Widad Ath Vouali (WAV) et l’association culturelle Tiliwa-Amarigh. Cette manifestation sera dédiée à feu Amari Saïd, un jeune de la localité de Taourirt, qui est décédé récemment et qui était très estimé dans la région. Cette course concernera toutes les catégories d’âge: Les enfants dont l’âge va de 8 à 12 ans, qui vont devoir courir 1 km, les adolescents de 13 à 17 ans lesquels parcourront une distance de 3 kms, les seniors âgés de 18 à 35 ans qui vont tenter de courir 7 kms, et enfin des vétérans qui ont plus de 35 ans, qui courront pour leur part que 3 petits kms. Le point de départ de ce cross country est prévu au village Rodha, situé à 7 kms du chef-lieu, et le point d’arrivée est prévu à Taourirt. Pour réussir l’événement et réunir un grand nombre de participants, 6 points d’inscriptions ont été ouverts aux éventuels coureurs dans les différents villages que compte la commune d’Ath Mansour. «C’est une initiative à saluer vraiment. C’est la première fois que l’on compte organiser une course dans notre commune. Cela va pousser les jeunes à s’intéresser au sport pour ne pas tomber dans la consommation des stupéfiants ! », nous dit un jeune de la localité d’Ath Bouali.

 Y.Samir

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