Un citoyen habitant le village Amirocuhe (ex-Riquet), situé à 5 kms du chef-lieu d’Akbou, a eu le choc de sa vie en constatant, dans la matinée de samedi dernier, que son habitation a fait l’objet d’un incendie dans la nuit de vendredi à samedi derniers. En effet, le propriétaire, répondant aux initiales de D. S., sexagénaire et retraité de la fonction publique, a été secoué par la vision cauchemardesque qui s’offrait à lui en ce samedi matin. Sa maison en voie de finition a été incendiée. Notre interlocuteur relate sous l’effet d’une forte émotion: » Samedi dernier, j’ai constaté que ma maison, dont les travaux sont au stade de finition, a été ravagée par les flammes ! Ce qui me laisse affirmer que c’est un acte criminel, c’est le fait que la porte principale de ma demeure a été fracturée, et le ou les auteurs s’y sont introduits pour mettre le feu à toute la boiserie, c’est à dire les fenêtres, les portes, etc. Tous les murs sont calcinés et le faux-plafond s’est effondré », constate avec une immense amertume la victime dudit acte. À la question de savoir s’il privilégie une piste quelconque, notre source dira: « Pour le moment, je pense que je suis victime d’un acte de vengeance, ni plus ni moins! » Les dégâts survenus dans cette habitation, dont le propriétaire n’a pas (heureusement) encore pris possession, sont estimés, par notre vis-à-vis, à « pas moins de 1,5 millions de dinars! ». Dans la foulée, la victime regrette le fait que le village Amirouche « ne soit pas suffisamment sécurisé en dépit de tout ce qui s’y passe ». Notons enfin que la brigade technique du groupement de la gendarmerie d’Akbou a été dépêchée sur les lieux, hier, pour enquêter sur le terrain et tirer au clair cette désormais affaire qui a jeté l’émoi parmi la famille victime et la population du village Amirouche.
Syphax Y.