La RN71 de tous les dangers

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Du lieu-dit Thizi L’Djamaa, dans la commune d’Iferhounéne, au col de Tirourda, à 1 750 mètres d’altitude, la route nationale numéro 71, étroite et sinueuse, représente un danger pour tout véhicule qui s’y aventure.

Chaque année, elle apporte son lot d’accidents, parfois mortels. Elle ne permet le croisement de deux voitures qu’en de rares endroits, élargis quelque peu à cet effet. Cette voie qui mène vers la wilaya de Bouira est entrecoupée de deux tunnels si exigus que les camions qui les empruntent manquent de peu d’en  frôler les parois. Elle demeure telle qu’elle a été réalisée au début des années 1900 par l’administration française. «Dans les années quatre vingts, les travaux d’élargissement projetés pour la RN 71, sur toute sa longueur, y compris ce tronçon, n’ont pas été menés à terme pour des raisons que nous ignorons», nous apprennent les habitants des villages riverains qui nous font savoir qu’«à plusieurs reprises, nous avons assisté à des situations cocasses où des semi-remorques dont l’envergure dépasse celle du tunnel, sont restés bloqués plusieurs heures avant qu’on intervienne pour les libérer». Les habitants du village de Tirourda, dont c’est la voie d’accès principale, ne cessent d’attirer l’attention des autorités sur son état actuel. Ils reviennent à la charge, après avoir saisi les autorités locales et celles de la wilaya de Tizi Ouzou pour demander, encore une fois, la réhabilitation de ladite route, dans son tronçon de montagne allant d’Abi Youcef au col de Tirourda, sur une distance de six kilomètres. Au-delà «la partie dépendant de la wilaya de Bouira est parfaitement réhabilitée», disent les pétitionnaires. Il y a près d’une année que les comités de village des communes d’Iferhounene, d’Illilten et d’Abi Youcef attendent une réponse positive à une pétition  adressée, dans ce sens, à Mr le wali de Tizi Ouzou ainsi qu’aux présidents de l’APW, d’APC d’Iferhounene et à la direction de travaux public de Tizi Ouzou, entre autres. Selon un ingénieur des travaux publics, «la solution réside dans la construction d’un seul tunnel pour remplacer les deux existants d’une centaine de mètres», concluent les pétitionnaires, en guise de solution préconisée.

A.O.T.

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