Plusieurs carences à combler

Partager

Le centre culturel Matoub Lounes de Raffour, qui enregistre une activité de ruche du fait d’être le point de rencontre de centaines de jeunes des deux sexes de cette importante agglomération, lesquels y exercent plusieurs activités à caractère culturel et de loisir, affiche des dégradations qui s’en vont crescendo et qui nécessitent une rapide prise en charge. C’est le cas notamment de l’étanchéité dégradée et fissurée d’où s’infiltrent des eaux pluviales au niveau des salles, comme en témoignent les traces des ruissellements intérieurs le long des cloisons, murs porteurs qui inondent même l’installation électrique et qui présentent aussi des risques de courts-circuits et électrocution. Cela ajouté à l’ensemble des gouttières qui sont détériorées. L’installation de l’AEP vétuste avec des articles de plomberie des salles d’eaux endommagés en rajoute à ces inondations, qui fragilisent l’infrastructure. La boiserie affiche aussi les mêmes dégradations avec des portes tordues qui ne se ferment pas à cause de l’humidité provoquée par les infiltrations. Les serrures, étant usées et rouillées, sont inopérantes. L’aménagement d’un portail de protection du genre accordéon au niveau de l’entrée principale, au lieu de constituer un moyen de protection, représentera lui-même un danger en cas d’évacuation en urgence du centre. Un ouvrage qui doit être soit refait soit carrément retiré. Cela concernant l’infrastructure. Sur le volet esthétique et équipement, il y a lieu de signaler que l’établissement n’est pas encore raccordé au gaz naturel et que deux chauffages existants ne font office que de décor. La salle des conférences se transforme en fournaise durant l’été du fait de ne pas être dotée des indispensables extracteurs d’air ou de climatiseurs. La même salle accuse aussi un manque en rideaux pour la scène et d’une fixation des chaises. Les adhérents souhaitent l’aménagement d’une scène à l’air libre au niveau de la cour assez spécieuse pour leurs activités de loisir. Il y a lieu de signaler enfin que l’éclairage extérieur du centre est inopérant, et ce, à cause des lampes grillées non remplacées. Un équipement plus qu’indispensable qui contribue à sa sécurité sachant que cette institution est dotée de plusieurs équipements coûteux, d’autant plus que le gardiennage n’est pas assuré de jour, nous apprend-on sur place. Des jeunes qui nous ont accueillis sur les lieux insistent sur le fait que le panneau du fronton du centre, baptisé par la population au nom de Matoub Lounes, a été retiré depuis une année lors d’une opération de réfection. Pour nos interlocuteurs, cette plaque doit impérativement être remise en place.

Oulaid Soualah

Partager