À l’occasion de la Journée Maghrébine du don de sang, placée sous le slogan « unis pour la même action », l’unité mobile de l’hôpital de Aïn El Hammam s’est installée, dans la matinée d’avant-hier, lundi, dans la cours de la mairie d’Iferhounène. Aux environs de 13h, le staff médical a collecté 18 poches de sang de 450 ml chacune, tout groupe confondu, et la collecte s’est poursuivie jusqu’aux environs de 16 heures, nous dit-on.
Nous avons constaté qu’il n’y avait pas beaucoup de monde, mais plusieurs citoyens se sont présentés pour donner un peu de leur sang afin d’aider à sauver des vies humaines, mais quelques uns se sont avérés inaptes après consultation. « Les personnes aptes à donner leur sang doivent être âgées entre 18 et 60 ans, en bonne santé et ne présentent pas de pathologies chroniques ou celles poursuivant un traitement médicale en cours », soulignera le docteur Mouazer Lounès, en précisant : « Nous avons besoin de tous les rhésus ». Cependant, notifiera-t-il, « Les rhésus les moins disponibles sont ceux des groupages négatifs, comme A-B-O et AB ». D’ailleurs, soulignera-t-il, « les personnes possédant les rhésus les plus rares, notamment AB+ et AB-, on prend leurs coordonnés pour les contacter en cas de besoin, car cette numérotation n’est utilisée qu’en cas d’urgence ». Avant qu’un donneur ne passe sur le fauteuil de prélèvement, celui-ci doit d’abord être ausculté sur place par un médecin, seul responsable à décider si la personne présentée est apte à donner son sang ou pas.
Comme il est à noter qu’un jus de fruit, un yaourt, une galette et une bouteille d’eau minérale sont offertes à chaque donneur par le staff médical afin que ces derniers retrouvent de l’énergie.
Madjid Aberdache