Les dégâts des intempéries évalués à 8 milliards

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Selon M. Hocine Ghanem, président de l’APC d’Imsouhal, à 70 kilomètres au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, les services techniques de la commune se sont déplacés dans les 17 villages de la commune, où ils ont inspecté les différents sites touchés par les dernières intempéries qui se sont abattues sur la Kabylie, endommageant ainsi plusieurs habitations qui nécessitent une prise en charge en urgence, dont une au village Aït Ouatas, 2 à Kerrouche et 2 autres à Tizi-Guefrès.

Concernant les réseaux routiers, chemins communaux et pistes des villages, rien n’est épargné. «La majorité des routes sont fermées presque quotidiennement à la circulation, soit par les affaissements, les glissements de terrains, les coulées de boue et parfois par les chutes d’arbres, mais nous les ouvrons chaque jour pour désenclaver la localité et permettre ainsi à nos concitoyens de rejoindre les centres urbains en véhicules afin de faire leurs provisions, notamment en produits alimentaires, carburant et gaz butane pour ceux qui n’ont pas encore le gaz de ville», précisera le P/APC, en soulignent que le réseau d’assainissement, les conduites d’alimentation en eau potable (AEP) et les ouvrages sont dans leur majorité endommagés par les inondations. D’ailleurs, indiquera-t-il, «nos services ont évalué pour chaque site constaté une fiche technique individuelle sur laquelle est mentionnée la nature des dégâts ainsi que l’estimation, ce qui donnera une évaluation totale dépassant les 8 milliards de centimes». À cet effet, poursuivra-t-il, «nous avons transmis ce dossier ainsi ficelé à la daïra d’Iferhounène avec toutes les indications nécessaires pour une éventuelle prise en charge de ces dégâts engendrés par les intempéries. Cependant, l’opération de recensement des sites affectés se poursuit, car les comités des villages continuent à nous signaler des dégâts, malgré le retour de l’accalmie». D’autre part, M. Ghanem nous a déclaré que «les dommages causés aux voieries, réseaux d’assainissement, AEP et les écoles primaires rentrant dans le cadre des intempéries de l’année 2014, dont le montant avoisine les 23 milliards de centimes, ne sont pas réglés à ce jour».

Madjid Aberdache

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