Un autre élu du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) de l’APC de Tizi N’Tleta, relevant de la daïra des Ouadhias, a quitté son parti avant-hier. Il s’agit de M. Souak Meziane, le premier vice président issu des élections municipales du novembre 2012. « Le parti ne lui reste que le nom, sinon comment peut-on rester indifférent devant un P/APC qui agissait contre courant des idéaux du parti, le refus catégorique d’une gestion participative et assister ainsi à la violation du code communal, une gestion unilatérale dont nous l’avions dénoncé en présence de la section locale qui m’a poussé à démissionner », déclarera-t-il. Le désormais ex élu du RCD défend sa position en disant : « Plusieurs réunions de réconciliations, par rapport à un climat conflictuel qui perdure depuis notre installation au sein de notre assemblée, ont été organisées dont des rapports étaient transmis par la section pour remédier au mal qui range notre APC, cependant, aucune décision n’a été prise par nos instances ». D’ailleurs, ajoutera-t-il, « la démission d’un élu et militant du RCD de longue années et d’un groupe de militants actifs n’a pas suscité l’inquiétude des instances du parti ». Par ailleurs, notre interlocuteur nous fera savoir qu’« une déclaration rendue publique, en décembre dernier, par trois vice-présidents, pour dénoncer le mode de recrutement a été suivie d’une réunion avec la section communale. Cependant, aucune suite n’a été donnée ! » Cet élu dénonce fermement le silence radio des responsables du parti à tous les niveaux et s’en lave les mains. « Ce mutisme m’a motivé à démissionner du RCD pour ne pas cautionner toutes les dérives et ne pas être responsable de la mise à mort du parti au niveau de notre commune », soulignera-t-il. Il est à rappeler que M. Sekhi Saïd, un autre élu à l’APC de Tizi N’Tleta, a quitté en juillet dernier, son parti RCD pour s’en laver les mains d’une gestion qu’il qualifiait de « catastrophique ». Le même élu avait dénoncé aussi les instances du parti : section communale et le bureau régional de Tizi-Ouzou. « Nous avons adressé des courriers à plusieurs reprises mais ces derniers n’ont pas bougé le petit doigt à l’encontre des agissements de ce maire RCD, et je ne peux plus travailler avec des responsables qui continuent d’œuvrer dans une politique de fuite en avant, de mutisme et même de mépris à notre égard », avait-il dénoncé en juillet dernier.
M. Z.
