«Il est temps de secouer le cocotier»

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Toujours dans le but de faire avancer les choses et d'arracher plus de projets pour les villages et les quartiers de Larbâa Nath Irathen, la coordination Nath Irathen s'est réunie vendredi dernier, pour la quatrième fois, au niveau du village El-Hammam.

Les représentants de neuf villages et de trois quartiers ont pris part à cette rencontre. Il n’est plus question d’attendre. Ils se sont vite mis au travail en procédant à l’installation du bureau exécutif. La coordination est le meilleur moyen de se faire entendre. Effectivement, les présents n’ont pas omis de souligner à juste titre que la situation des villages ainsi que des quartiers est lamentable, voire chaotique. La liste des projets qui attendent d’être lancés ou pris en charge est longue. Il est question des routes, des gabions, de l’assainissement, de caniveaux, d’éclairage  public, d’eau, du gaz, d’habitats rural, de décharges, d’écoles, d’électrification, et bien d’autres projets que les citoyens attendent avec impatience. Mais encore, Ils apprennent que la cagnotte des PCD de 2015, qui est de l’ordre de (05) cinq milliards de da, sera affectée pour le revêtement des trottoirs du chef-lieu et à l’achat de minibus. Ce qui laisse les présidents des comités perplexes. Ils soulèvent, par ailleurs, le problème des 30 milliards de centimes qui dorment dans les caisses et qui attendent d’être investis alors que la population souffre de plusieurs manques. Un des membres présents lors de cette rencontre, affirme qu’il est temps d’agir, il est temps de secouer le cocotier, pour reprendre son expression. Il estime que les fiches techniques de tous les projets, de chaque villages et quartiers, doivent être présentées au Wali, dans la mesure où le travail que devait faire l’APC, avant le 15 mars, n’était pas fait. Selon, la coordination, cette réunion a pour objectif de permettre à toutes les APC qui présentent un déséquilibre budgétaire, d’être pris en charge, par la Caisse de solidarité nationale. Les présents ont soulevé le problème de l’absence du chef de daïra, depuis plus d’une année, une situation qui pénalise toute la population, de près ou de loin. Leur action est d’interpeller les responsables à réagir dans les plus brefs délais afin d’installer un nouveau chef de daïra, ou de trouver une solution à cette situation qui n’a que trop duré. Avant la clôture de cette réunion, vu le travail énorme qui attend la coordination, Nath Irathen, les membres ont convenu de se réunir dans 15 jours, soit le 18 du mois en cours.

  Youcef Ziad 

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