Le dalot d’Ichoukar attend toujours sa restauration

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L’exceptionnelle crue de l’oued Sahel avait provoqué rappelons-le, vers la fin du mois de février passé l’effondrement partiel du dalot qui enjambe cette rivière en faisant la jonction entre les communes d’Aït R’zine et Akbou via la RN26. En effet, cet ouvrage d’art, long d’environ 80 mètres, situé dans la localité d’Ichikar, laquelle est sise à son tour dans la municipalité d’Aït R’zine, se trouve toujours non-opérationnel, et aucune ébauche de travaux de sa restauration n’est encore esquissée au jour d’aujourd’hui. Cette situation a fini par courroucer les habitants des villages limitrophes à ce ponceau, lesquels l’utilisaient, avant son effondrement, pour rallier, en un laps de temps très court, la ville d’Akbou, leur destination préférée! Ainsi, ce dalot s’avère très important pour les habitants des villages Ichoukar, Tazdaït, Tizi Alouane et Handis, lesquels transitent par cet ouvrage en gagnant un temps précieux, surtout lorsqu’il s’agit d’acheminer les malades nécessitant des soins urgents! Néanmoins, depuis la chute du dalot, dont une bonne partie a été emportée par les eaux en furie de l’oued Sahel, les citoyens des localités précitées se voient obligés de faire un long détour via les villages Aftis (commune de Boudjellil) et Allaghane (Commune de Tazmalt) pour enfin rejoindre la RN26 et la ville d’Akbou, 10 Kms de plus au nord ! Cette situation ne plaît naturellement pas à ces villageois, qui se sont rebiffés, dernièrement, en demandant aux pouvoirs publics d’engager dans les plus brefs délais des travaux de restauration de cet ouvrage !

 Syphax Y.

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