Le syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) ont boycotté hier, la rencontre avec la tutelle concernant le statut particulier des travailleurs et les postes en voie d’extinction. En effet, les corps communs et les OP de l’éducation ne veulent pas lâcher du lest. « En raison de l’absence de la transparence et la marginalisation des corps communs et les ouvriers professionnels, nous avons décidé de boycotter la réunion avec le ministère de la tutelle sur le statut particulier et les postes en voie d’extinction, lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par le SNCCOPEN. Ce dernier a dénoncé la manière avec laquelle le ministère de l’éducation traite les doléances du secteur, « en prenant des décisions incorrectes qui ne sont pas dans l’intérêt des travailleurs », a martelé le même syndicat. Il est utile de rappeler que ladite organisation syndicale compte organiser un sit-in régional, le 14 du mois courant, dans la wilaya de Bejaïa, et observer une grève de trois jours, les 27, 28, et 29 du même mois, au niveau national. Les protestataires se disent déterminés à arracher leurs droits et à pousser le département de Benghabrit à donner une suite favorable à leurs revendications. Il s’agit selon, le SNCCOPEN de la révision de leur statut particulier et de leur régime indemnitaire, la généralisation de la prime de rendement à 40% au lieu de 30%, et leur intégration selon le décret exécutif 240/12. Ladite organisation syndicale revendique, également, la réintégration des laborantins, l’application réelle des décisions du gouvernement concernant les diplômés universitaires et la concrétisation des décisions prises lors de la réunion tenue le 28 août 2014 avec le ministère de l’éducation nationale. Les corps communs et les OP de l’éducation n’ont pas manqué de mettre en avant, l’application de l’annulation du 87bis du code du travail.
Samira Saïdj