La sardine à 600 DA le kilo !

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Même après le passage des perturbations climatiques, le prix du poisson reste toujours inaccessible aux petites bourses. En frôlant la barre des 600 DA le kilo, les ménages se sont vus privés de la consommation de cette denrée. Outre ces prix exorbitants, les conditions de son écoulement ne sont malheureusement pas du goût de beaucoup de citoyens, qui ne cessent de se rouspéter. En effet, au niveau du chef-lieu de la commune, et aux premières heures de la matinée, les vendeurs du poisson sont pratiquement les premiers à installer leur marchandise. Ils sont deux, parfois trois commerçants à occuper le même endroit. Comme à l’accoutumée, c’est le rituel recours à la criée, qui pour se vanter de la qualité et qui du prix affiché pour amadouer une clientèle qui se fait de plus en plus rare. C’est du moins une concurrence loyale inhérente à ce genre d’activité. Cependant, ce qui altère cette dernière n’est autre que les conditions dont elle se pratique. Le respect des mesures d’hygiène fait gravement défaut ! Ainsi, à première vue, certains poissonniers continuent encore à présenter leur marchandise  toujours dans des caisses en bois alors que la loi exige des caissons en plastique. Puis, un autre point noir qui n’échappe nullement au client ou autre passager est l’endroit même réservé à ce commerce. Il y a lieu, hélas, de constater que ces emballages sont posés à même le sol juste au bord de l’oued qui traverse cette localité. En sus des odeurs nauséabondes que dégage ce ruisselet, la marchandise est également exposée à tous les facteurs météorologiques, y compris la fumée qui se dégage des échappements des véhicules qui traversent cet axe de la RN5, qui longe cette ville. Personne ne se soucie des conséquences qui pourraient être fatales pour le consommateur, quand un produit d’une telle nature s’écoule en toute quiétude dans un espace ne répondant nullement aux normes d’hygiène. Cela se pratique d’une manière normale et ordinaire au moment où le chef-lieu de cette même localité est en chantier et, de surcroît, de part et d’autre de cet endroit des travaux sont engagés.

S. M.

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