Un danger permanent

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Selon les services de la SNTF de Bouira, la wilaya, compte pas moins de 64 passages à niveau non gardés et autres dits « sauvages ».

Cet état de fait est la cause de nombreux accidents, lesquels s’avèrent parfois mortels. Au niveau du chef-lieu de la wilaya, il y a un passage à niveau qui représente un véritable danger pour les citoyens. Il est situé à proximité de l’université Akli Mohand Oulhadj. Des dizaines, voire de centaines de citoyens, notamment des étudiants, le traversent chaque jour, afin de rejoindre les bancs de la fac. Le danger est pour ainsi dire omniprésent. Aucune barrière n’y est installée, aucun feu de signalisation placé à proximité ou bien le moindre gardien, n’y affecté.  Bref, c’est un passage à niveau qui est complètement à l’abandon et qui constitue un véritable «  coupe-gorge »  pour les citoyens. Selon certains d’entre eux, il y a une «  défaillance manifeste » de la part des autorités concernées. « C’est un danger pour la vie des citoyens et en particulier nous les étudiants. Un projet de réalisation d’une passerelle, est à mon avis, la solution idéale pour éviter un éventuel accident qui serait fatale dans ces conditions-là »,  dira un jeune étudiant de la faculté des sciences économiques à l’université de Bouira. Et d’ajouter « Ces nouveaux autorails sont très silencieux. On ne les entend rarement de loin jusqu’à l’approche, il faut mettre des panneaux de sonorisations», a-t-il encore préconisé. Pour d’autres, le constat est tout aussi alarmant. Les étudiants qui empruntent chaque jour cette voie ferrée pour rejoindre à l’ancienne gare routière au même titre que les habitants du quartier des 56 logements et les autres riverains, tous considèrent que cette voie ferré est une « bombe à retardement » qui risque de faire des victimes. A ce propos, un quadragénaire qui habite non loin de la zone d’activité qui se trouve au-dessous du quartier des 56 logements, déclare : « La situation empire de jour en jour (…) Chaque jour que Dieu fait, je mène mon enfant de 8 ans à l’école et je peux vous assurer que c’est très dangereux. La route se trouve à quelques mètres pour ne pas dire quelques centimètres de la voie ferrée, je ne peux pas laisser mon enfant aller seul à l’école », a-t-il témoigné. Il y a lieu de signaler que jusqu’à récemment encore,  un passage à niveau gardé existait déjà bel et bien, mais pour des raisons qui demeurent toujours inconnues, il a été abandonné. A partir de ce constat et les divers témoignages recueillis, il est plus qu’urgent pour ne pas dire vital que les autorités concernées se penchent sérieusement sur un projet de réalisation d’une passerelle, laquelle serait la meilleure issue à ce problème.

  A.K.

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