Les intendants de l’éducation ont décidé de réinvestir la rue encore une fois. En effet, ils appellent à l’organisation de rassemblements devant les Directions de l’éducation au niveau national, dont la date sera déterminée prochainement. Face à la non-prise en charge de leurs revendications, qui étaient à l’origine de la grève observée au début de l’année scolaire en cours, laquelle a duré quatre mois pour rappel, les intendants de l’éducation reviennent à la charge. Le recours à la protestation a été décidé lors d’une réunion des coordinateurs de wilayas du comité national des intendants de l’éducation, à Tlemcen. «Cette décision a été prise suite à la lenteur du ministère de la tutelle dans la prise en charge des revendications soulevées et mentionnées dans le PV signé entre les deux parties au mois de novembre dernier», a affirmé hier, Mustapha Nouaouria, le président de ladite formation syndicale, affiliée à l’union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (UNPEF). Et d’ajouter : «le ministère de la tutelle s’est engagé à organiser l’examen professionnel avant le mois de mars dernier, mais jusqu’à présent, rien n’a été fait», a martelé M. Nouaouria. Ce dernier a mis l’accent sur la détermination de ses collègues à aller jusqu’au bout de leurs revendications. A cet effet, l’interlocuteur n’a pas écarté la possibilité de radicaliser leur mouvement de protestation, «qui peut être le déclenchement d’une grève», a fait savoir M. Nouaouria. Parmi les revendications avancées par ladite organisation syndicale, figurent la participation au concours d’accès au grade d’inspecteur financier, l’indemnisation de l’encadrement des examens scolaires et la correction. Les protestataires réclament, également, la promotion au grade de vice-intendant des agents comptables qui ont accompli les 10 ans de service et l’institution du poste d’intendant formateur.
Samira Saïdj